Chine.mp3 (218.57 Ko)
Des dizaines de militants ont été arrêtés, assignés à domicile ou interrogés par la police au cours des dernières semaines pour avoir tenté de rendre hommage aux centaines ou milliers de militants et civils sans arme qui ont été blessés ou tués lors de la répression.
"Le 25e anniversaire des événements de Tiananmen représentait une occasion importante de vérifier la solidité des déclarations du président Xi Jinping, qui affirme apporter une plus grande ouverture. Mais il a préféré la répression à la réforme", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, qui se trouve à Hong Kong cette semaine pour rendre hommage aux victimes du 4 juin 1989.
Parmi les personnes arrêtées ces dernières semaines se trouvent l’avocat spécialiste des droits humains Pu Zhiqiang et la journaliste de premier plan Gao Yu. Ding Zilin, porte-parole des Mères de Tiananmen, a été assignée à domicile.
Depuis 25 ans, des proches des victimes luttent pour obtenir justice et en payent le prix. La plupart des membres du groupe des Mères de Tiananmen sont désormais âgés, et plusieurs des personnes, pères et mères, qui ont fait partie de ce groupe dès ses origines sont aujourd’hui décédées.
Vingt-cinq ans après le bain de sang, les autorités continuent de recourir à tous les moyens nécessaires pour empêcher la population chinoise d’exprimer des opinions n’allant pas dans le sens des discours du gouvernement. Des militants sont emprisonnés pour des motifs fallacieux et les personnes qui tentent de protéger les droits humains au sein du système judiciaire actuel sont la cible de violences.
"Le 25e anniversaire des événements de Tiananmen représentait une occasion importante de vérifier la solidité des déclarations du président Xi Jinping, qui affirme apporter une plus grande ouverture. Mais il a préféré la répression à la réforme", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, qui se trouve à Hong Kong cette semaine pour rendre hommage aux victimes du 4 juin 1989.
Parmi les personnes arrêtées ces dernières semaines se trouvent l’avocat spécialiste des droits humains Pu Zhiqiang et la journaliste de premier plan Gao Yu. Ding Zilin, porte-parole des Mères de Tiananmen, a été assignée à domicile.
Depuis 25 ans, des proches des victimes luttent pour obtenir justice et en payent le prix. La plupart des membres du groupe des Mères de Tiananmen sont désormais âgés, et plusieurs des personnes, pères et mères, qui ont fait partie de ce groupe dès ses origines sont aujourd’hui décédées.
Vingt-cinq ans après le bain de sang, les autorités continuent de recourir à tous les moyens nécessaires pour empêcher la population chinoise d’exprimer des opinions n’allant pas dans le sens des discours du gouvernement. Des militants sont emprisonnés pour des motifs fallacieux et les personnes qui tentent de protéger les droits humains au sein du système judiciaire actuel sont la cible de violences.