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Charles Blé Goudé, qui a soutenu l’ancien président Laurent Gbagbo, est détenu depuis un an dans un lieu de détention placé sous le contrôle du ministère de l’Intérieur pour des charges relatives aux violences post-électorales de 2010-2011.
"Empêcher Charles Blé Goudé de voir ses avocats ne sert pas la cause de la justice pour les victimes des crimes dont il est accusé. Les autorités doivent au contraire veiller à ce que toute procédure judiciaire engagée contre lui soit transparente et équitable afin que les victimes et leurs proches puissent obtenir la justice auxquelles elles ont droit", a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur sur l'Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Depuis son arrestation au Ghana et son transfert en Côte d’Ivoire, Blé Goudé s’est vu refuser un accès régulier à ses proches et avocats. Ses avocats n’ont été autorisés à le voir qu’une seule fois, en août 2013. En décembre de la même année, les autorités n’ont pas accédé à une demande d’Amnesty International de lui rendre visite.
Au cours des dernières années, Amnesty International a recensé des cas de torture et de détention au secret contre des partisans réels ou présumés de l’ancien président Laurent Gbagbo à la Direction de la surveillance du territoire (DST), un lieu relevant du ministère de l’Intérieur où est détenu Charles Blé Goudé.
Outre les procédures judiciaires ouvertes à l’encontre de Charles Blé Goudé au niveau national, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt à son encontre, pour crimes contre l’humanité, y compris meurtres et viols, violence sexuelle, persécution et autres actes inhumains.
Le 13 janvier 2014, la Côte d’Ivoire a demandé aux juges de la CPI un sursis de trois mois avant de remplir son obligation d’exécuter le mandat d’arrêt et livrer Charles Blé Goudé. Les juges de la CPI peuvent autoriser un tel report afin de permettre la clôture des procédures judiciaires ouvertes à son encontre devant la justice ivoirienne. Dans cette demande, les autorités ivoiriennes se sont engagées à accélérer les poursuites judiciaires contre Blé Goudé au cours du premier semestre de l’année 2014.
"Si les juges de la CPI accordent ce sursis, les autorités ivoiriennes doivent rapidement achever l’enquête et – en cas de preuves suffisantes – poursuivre en justice Blé Goudé et le remettre à la CPI", a déclaré Gaëtan Mootoo.
"Empêcher Charles Blé Goudé de voir ses avocats ne sert pas la cause de la justice pour les victimes des crimes dont il est accusé. Les autorités doivent au contraire veiller à ce que toute procédure judiciaire engagée contre lui soit transparente et équitable afin que les victimes et leurs proches puissent obtenir la justice auxquelles elles ont droit", a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur sur l'Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Depuis son arrestation au Ghana et son transfert en Côte d’Ivoire, Blé Goudé s’est vu refuser un accès régulier à ses proches et avocats. Ses avocats n’ont été autorisés à le voir qu’une seule fois, en août 2013. En décembre de la même année, les autorités n’ont pas accédé à une demande d’Amnesty International de lui rendre visite.
Au cours des dernières années, Amnesty International a recensé des cas de torture et de détention au secret contre des partisans réels ou présumés de l’ancien président Laurent Gbagbo à la Direction de la surveillance du territoire (DST), un lieu relevant du ministère de l’Intérieur où est détenu Charles Blé Goudé.
Outre les procédures judiciaires ouvertes à l’encontre de Charles Blé Goudé au niveau national, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt à son encontre, pour crimes contre l’humanité, y compris meurtres et viols, violence sexuelle, persécution et autres actes inhumains.
Le 13 janvier 2014, la Côte d’Ivoire a demandé aux juges de la CPI un sursis de trois mois avant de remplir son obligation d’exécuter le mandat d’arrêt et livrer Charles Blé Goudé. Les juges de la CPI peuvent autoriser un tel report afin de permettre la clôture des procédures judiciaires ouvertes à son encontre devant la justice ivoirienne. Dans cette demande, les autorités ivoiriennes se sont engagées à accélérer les poursuites judiciaires contre Blé Goudé au cours du premier semestre de l’année 2014.
"Si les juges de la CPI accordent ce sursis, les autorités ivoiriennes doivent rapidement achever l’enquête et – en cas de preuves suffisantes – poursuivre en justice Blé Goudé et le remettre à la CPI", a déclaré Gaëtan Mootoo.