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Décès de la grande mezzo-soprano Christa Ludwig


Par Rédigé le 03/05/2021 (dernière modification le 06/05/2021)

Elle s’est éteinte dans sa maison des hauteurs de Klosterneuburg, à une quinzaine de km en amont de Vienne au bord du Danube.


Christa Ludwig, chanteuse d'opéra et concertiste allemande lors de sa nomination en tant que présidente d'honneur de la Fondation Hilde Zadek (c) Franz Johann Morgenbesser à Vienne en Autriche - 2015
Christa Ludwig, chanteuse d'opéra et concertiste allemande lors de sa nomination en tant que présidente d'honneur de la Fondation Hilde Zadek (c) Franz Johann Morgenbesser à Vienne en Autriche - 2015
christa_ludwig.mp3 Christa Ludwig.mp3  (1.9 Mo)

Vienne où elle avait été une incomparable interprète de Mozart ou Richard Strauss et cela dès la réouverture de l’Opéra en novembre 1955 auprès de chefs tels que Karl Böhm puis Herbert von Karajan. Un autre grand chef eut beaucoup d’importance pour elle, Leonard Bernstein qui lui apprit confessera-t-elle "la beauté et la vérité de la musique". En 30 ans, on l’y verra dans 42 rôles différents au cours de 769 représentations. Son répertoire allait de Monteverdi à la création contemporaine y compris Verdi, Wagner, Bizet ou Berlioz.

Christa Ludwig était née à Berlin le 16 mars 1928 dans une famille de musiciens. Le père, Anton, ténor mais également metteur en scène et directeur de l’Opéra d’Aachen/Aix-la-Chapelle. La mère, Eugenie Besalla-Ludwig, elle aussi mezzo-soprano qui sera son unique professeur et la conseillera jusqu’à la fin de sa vie en 1993. La jeune Christa ne songe pas tout de suite à une carrière de cantatrice.

Quand elle se décide, elle débute dans différentes troupes allemandes d’opéra, Francfort, Darmstadt, Hanovre. Le chef Karl Böhm la remarque et l’engage en 1955 à l’Opéra de Vienne. Elle y commence sa prestigieuse carrière et y rencontre même son premier mari, le baryton basse Walter Berry. Elle s’en sépare une quinzaine d’années plus tard et épouse en 1972 le sociétaire de la Comédie-française Paul-Emile Deiber, décédé en 2011.

On la verra rapidement sur les plus grandes scènes internationales, de l’Opéra de Vienne au Metropolitan Opera de New York en passant par Covent Garden de Londres. L’Opéra de Paris, la Scala de Milan ou les festivals de Salzbourg et Bayreuth. Malgré ce que pensait d’elle une de ses rivales, et que Christa Ludwig rappellera plus tard "À Vienne, Irmgard Seefried me regardait comme une petite oie de province!".

Elle abordera avec le même bonheur le lied, Schubert, Mahler, Brahms ou Wolff. Elle fut aussi l’une des premières cantatrices à interpréter "Der Winterreise/Le Voyage d’hiver" de Schubert, cycle de vingt-quatre lieder composé en 1827 et habituellement réservé aux barytons.

Sa carrière s’arrête en 1994 et vingt-trois ans plus tard, elle confiera "Pendant 50 ans, je n'ai pensé qu'à mes cordes vocales, jour et nuit !".


 








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