"Le gouvernement égyptien doit immédiatement annuler son invitation au président soudanais Omar el Béchir et l'arrêter s'il se rend au Caire", a déclaré Amnesty International vendredi 14 septembre 2012.
Par le passé, l'Égypte a déjà choisi de faire fi des mandats d'arrêt de la CPI. Elle s'est abstenue d'arrêter Omar el Béchir lors de précédentes visites, notamment en mars 2009, quelques semaines seulement après que la CPI a demandé son arrestation, et en mars 2011, lorsqu'il a rencontré le Conseil militaire alors au pouvoir.
Lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de déférer la situation au Darfour au procureur de la CPI en 2005, il a exhorté tous les États à coopérer pleinement avec la CPI.
Bien que l'Égypte ne soit pas partie au Statut de Rome de la CPI, elle ne doit pas oublier que tous les États ont la responsabilité partagée de veiller à ce que les auteurs présumés de génocide et de crimes contre l'humanité fassent l'objet d'investigations.
Si les éléments de preuve recevables sont suffisants, les suspects doivent être jugés dans le cadre de procès équitables, sans que la peine de mort ne puisse être requise contre eux.
"Dans sa première allocution, le président Mohamed Morsi a déclaré que les valeurs et l'identité de l'Égypte rejoindraient les valeurs humanitaires, particulièrement la liberté et les droits humains. Comment peut-il aujourd'hui serrer la main d'un homme recherché pour génocide?", s'est interrogé Marek Marczyński. "Amnesty International demande à tous les membres de la communauté internationale de coopérer avec la CPI afin d'exécuter les mandats d'arrêt décernés en relation avec la situation au Soudan."
Par le passé, l'Égypte a déjà choisi de faire fi des mandats d'arrêt de la CPI. Elle s'est abstenue d'arrêter Omar el Béchir lors de précédentes visites, notamment en mars 2009, quelques semaines seulement après que la CPI a demandé son arrestation, et en mars 2011, lorsqu'il a rencontré le Conseil militaire alors au pouvoir.
Lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de déférer la situation au Darfour au procureur de la CPI en 2005, il a exhorté tous les États à coopérer pleinement avec la CPI.
Bien que l'Égypte ne soit pas partie au Statut de Rome de la CPI, elle ne doit pas oublier que tous les États ont la responsabilité partagée de veiller à ce que les auteurs présumés de génocide et de crimes contre l'humanité fassent l'objet d'investigations.
Si les éléments de preuve recevables sont suffisants, les suspects doivent être jugés dans le cadre de procès équitables, sans que la peine de mort ne puisse être requise contre eux.
"Dans sa première allocution, le président Mohamed Morsi a déclaré que les valeurs et l'identité de l'Égypte rejoindraient les valeurs humanitaires, particulièrement la liberté et les droits humains. Comment peut-il aujourd'hui serrer la main d'un homme recherché pour génocide?", s'est interrogé Marek Marczyński. "Amnesty International demande à tous les membres de la communauté internationale de coopérer avec la CPI afin d'exécuter les mandats d'arrêt décernés en relation avec la situation au Soudan."
