Podcast Journal, l'information internationale diffusée en podcast
Podcast Journal
Média d'information international diffusé en podcast 🎙️
Facebook
Twitter
Instagram
Newsletter
 

Égypte: Au bout de trois ans, la répression continue sans relâche

Communication de notre partenaire


Par J.N.B.L. Rédigé le 31/01/2014 (dernière modification le 29/01/2014)

Les autorités égyptiennes utilisent toutes les ressources dont elles disposent pour écraser les opinions divergentes et fouler aux pieds les droits humains, déclare Amnesty International dans un nouveau rapport accablant publié à l’occasion du troisième anniversaire de la "Révolution du 25 janvier".


egy_4.mp3 Egypte.mp3  (195.92 Ko)

Ce document intitulé "Roadmap to repression: No end in sight to human rights violations" donne une image sombre de la situation des droits et libertés en Égypte depuis la destitution du président Mohamed Morsi en juillet 2013.
"Au cours des sept derniers mois, l’Égypte a connu une série de graves atteintes aux droits humains et des violences d’État d’une ampleur sans précédent. Trois années ont passé, et l’exigence de dignité et de respect des droits humains portée par la “Révolution du 25 janvier” est bien loin de s’être réalisée. Plusieurs de ses acteurs principaux sont derrière les barreaux, et le climat ambiant est marqué par la répression et l’impunité", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du Programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Les autorités égyptiennes ont systématiquement restreint la liberté d’expression et de réunion. L’adoption de lois répressives a permis au gouvernement de réduire plus facilement au silence ceux qui le critiquent et de s’en prendre aux manifestations. Les forces de sécurité se comportent comme si elles étaient au-dessus des lois, sans craindre d’avoir à rendre des comptes pour leurs exactions.
"Ayant adopté ces mesures, l’Égypte prend la direction d’une aggravation de la répression et de nouveaux affrontements. À moins que les autorités ne changent de trajectoire et ne montrent concrètement qu’elles respectent les droits humains et la primauté de la loi, en commençant par libérer sans délai et sans condition les prisonniers d’opinion, l’Égypte risque de se retrouver avec des prisons pleines de personnes incarcérées hors de toute légalité, et des morgues et hôpitaux où s’entasseront les victimes de policiers qui font usage d’une force arbitraire et excessive", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.
Dans un discours prononcé il y a quelques jours, le président Adly Mansour a affirmé que la nouvelle Constitution égyptienne ouvre la voie à un pays qui "respecte la liberté, la démocratie, et place les droits et la justice au cœur du travail et de la vie".









Rubriques thématiques | Les éphémérides quotidiennes | EUROPE | AFRIQUE | MOYEN-ORIENT | ASIE ET PACIFIQUE | AMÉRIQUES | AUSTRALIE ET OCÉANIE | A propos du site Le Podcast Journal