Podcast Journal, l'information internationale diffusée en podcast
Podcast Journal
Média d'information international diffusé en podcast 🎙️
Facebook
Twitter
Instagram
Newsletter
 

Expo "Gauguin l’Alchimiste"


Par Rédigé le 02/01/2018 (dernière modification le 02/01/2018)

Jusqu'au 22 janvier 2018, la verrière du Grand Palais des Beaux-Arts à Paris présente un voyage dans les îles du Pacifique.


Gauguin nocturne, Grand Palais. Photo (c) Charlotte Service-Longépé
Gauguin nocturne, Grand Palais. Photo (c) Charlotte Service-Longépé
gauguin,_l__alchimiste.mp3 Gauguin l'Alchimiste.mp3  (2.26 Mo)

Paul Gauguin né à Paris en 1848, décéda en 1903 à Atuana aux Îles Marquises où sa tombe est toute proche de celle du chanteur Jacques Brel enterré dans le même cimetière en 1978.
L'artiste sera marqué durablement par le caractère fantasque de son milieu familial qui le fera rêver d’évasion. Gauguin passera une partie de son enfance au Pérou, ce qui explique peut-être son goût prononcé pour le voyage et sa quête d’un paradis originel de nature sauvage où tout n’est qu’innocence et liberté.
De retour en France après ses études, il partira bourlinguer dans la Marine puis se stabilisera en faisant un début de carrière chez un agent de change. C'est grâce à son parrain fortuné et collectionneur de tableaux que Gauguin découvrira véritablement la peinture. En 1873, il se mariera avec une Danoise Mette Gad qui lui donnera cinq enfants. Collectionnant d’abord des tableaux impressionnistes, il commencera à peindre, à sculpter et à créer des céramiques explorant toutes les facettes de l’art en précurseur de l'art moderne. En 1883, il abandonne les affaires pour se consacrer exclusivement à la peinture, très fortement influencé d’abord par Pissarro, il s'orientera définitivement vers des formes et des couleurs très personnelles où son côté symboliste donnera un sens spirituel à sa peinture.


Photos et montage (c) Charlotte Service-Longépé
Photos et montage (c) Charlotte Service-Longépé
Cherchant l'inspiration, il effectuera trois séjours à Pont-Aven en Bretagne. Il aurait dit à un ami: "j'aime la Bretagne, j'y trouve le sauvage, le primitif…" En 1888, sa rencontre à Arles avec Van Gogh et leur tentative de vie commune consacrée à la peinture sera un cuisant échec.
En quête de nouveauté, Gauguin effectuera un premier voyage à Tahiti où il sera fasciné par la nature et les indigènes et notamment par les femmes tahitiennes. Il s'intéressera aux traditions maories qu'il retranscrit dans ses toiles présentent en grand nombre dans l'exposition. Tombant malade Gauguin rentre en France en 1893, mais la vente de ses tableaux sera un désastre n'obtenant qu’un succès de curiosité. La mort de sa fille Aline âgée de 20 ans l'affectera si profondément qu'il tentera de se suicider.
Désabusé, Gauguin endetté et dépressif repartira définitivement vivre à Tahiti hanté par la vision d'une île environnée de calme et peuplée de vahinés mystérieuses et primitives qui seront la composante essentielle de ses toiles.

Photos et montage (c) Charlotte Service-Longépé
Photos et montage (c) Charlotte Service-Longépé
En 1901, Gauguin malade s'installe à Atuana dans une île marquisienne où il aura de plus en plus de difficultés pour peindre et se déplacer. Pendant ses dernières années, il écrira beaucoup sur sa vie et son œuvre. Il meurt le 8 mai 1903 à l'âge de 54 ans. Gauguin écrivait: "vous connaissez depuis longtemps ce que j'ai voulu établir, le droit de tout oser".
Il faudra attendre 1949, l'exposition du centenaire à l'Orangerie, pour que Gauguin soit consacré comme l'initiateur et le pionnier de l'art moderne. Gauguin a libéré la peinture et inspiré de nombreux artistes. Aujourd'hui, l'œuvre de Gauguin est représentée dans tous les grands musées mondiaux.
Si vous avez la patience de braver la file d'attente (qui peut prendre deux heures) vous serez amplement récompensés d’avoir attendu si longtemps.

Photo (c) Charlotte Service-Longépé
Photo (c) Charlotte Service-Longépé
"Ma résolution est bien prise. Madagascar est encore près du monde civilisé. Je vais aller à Tahiti et j'espère y finir mon existence. Je juge que mon art que vous aimez n’est qu’un germe et j'espère là-bas le cultiver pour moi-même à l’état primitif et sauvage. J'emporte en photographies, dessins, tout un petit monde de camarades qui me causeront tous les jours" Gauguin à Odilon Redon, 1890.
"Avec un peu de boue, on peut faire du métal, des pierres précieuses, avec un peu de boue et aussi un peu de génie! N'est-ce point donc là une matière intéressante?" Gauguin "Notes sur l'art à l'exposition universelle", 1889.
"Ce que je désire c'est un coin de moi-même encore inconnu". Gauguin à Émile Bernard, 1889.










ÉDITORIAL | POLITIQUE ET SOCIÉTÉ | ÉCONOMIE | NATURE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE | ART ET CULTURE | ÉDUCATION | SCIENCE ET HIGH-TECH | SANTÉ ET MÉDECINE | GASTRONOMIE | VIE QUOTIDIENNE | CÉLÉBRITÉS, MODE ET LIFESTYLE | SPORT | AUTO, MOTO, BATEAU, AVION | JEUNES | INSOLITE ET FAITS DIVERS | VOYAGES ET TOURISME | HUMOUR





Recherche



Les derniers articles