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Exposition "Grandes Femmes dans la guerre: 1939-1945"


Par Rédigé le 05/06/2019 (dernière modification le 03/06/2019)

L'année 2019 est marquée par le 75e anniversaire du débarquement en Normandie. A l'occasion, de nombreux événements sont organisés dans la région. A Courseulles-sur-mer, le centre Juno Beach propose depuis le mois de mars, et ce jusqu'en décembre 2020, une exposition sur le rôle des femmes durant la guerre.


Une exposition hommage

Affiche de l'exposition "Grandes femmes dans la guerre" (c) dossier de presse Centre Juno Beach
Affiche de l'exposition "Grandes femmes dans la guerre" (c) dossier de presse Centre Juno Beach
Durant la Seconde Guerre mondiale, les femmes ont connu l'angoisse, la peur, l'inquiétude et le deuil. Elles n'ont pour autant jamais cesser d'espérer. Elles ont contribué à l'effort de guerre en mobilisant leur énergie et leur compétence, en travaillant, en endossant de nouvelles responsabilités. La reconnaissance s'est avérée bien moindre au vu des efforts fournis. Pourtant, elles ont tracé un chemin vers de profonds changements de société. Cette exposition rend hommage à quelques-unes de ces femmes, canadiennes et européennes, en reconnaissance de leur courage et de leurs nombreuses contributions méconnues.

D'importantes contributions

Dorothy Irene "Molly" Mulholland (à droite) accompagnée de Winnifred "Pit" Pitkethly et Edna "Millie" Millman, infirmières de l’Aviation royale du Canada pendant la Bataille de Normandie (c) collections centre Juno Beach
Dorothy Irene "Molly" Mulholland (à droite) accompagnée de Winnifred "Pit" Pitkethly et Edna "Millie" Millman, infirmières de l’Aviation royale du Canada pendant la Bataille de Normandie (c) collections centre Juno Beach
Cette exposition présente 16 récits de femmes où l'on découvre leur contribution durant cette période de guerre. Elles travaillaient bénévolement en aidant leurs communautés, leurs famille, leurs proches à survivre. Mary Holland et Mary Ziniuk, Canadiennes, ont tricoté des chaussettes et d'autres articles en laine pour le personnel militaire. D'autres ont recueilli des fonds pour la Croix-rouge et divers organismes bénévoles. Certaines remplissaient des colis de réconfort à expédier aux soldats sur les lignes du front. Les enjeux étaient plus élevés dans l’Europe occupée, où des femmes, comme Louise Boitard, ont risqué leur vie pour héberger des membres de la Résistance et de l’aviation alliés, falsifier des papiers ou faire passer clandestinement des documents.

Une main-d'oeuvre civile

Dans certains pays, la guerre a offert aux femmes de nouvelles possibilités, tandis que les hommes quittaient des emplois civils pour s’enrôler. Au Canada, Lorida Langlois est devenue inspectrice dans une fabrique d’explosifs. Inge Oswald travaillait dans une conserverie de tomates. Comme la guerre perdurait, le recrutement a été élargi pour inclure les femmes mariées, les mères de jeunes enfants et les membres de groupes religieux et ethniques minoritaires. Une fois la guerre terminée, les mises à pied de femmes ont été massives.
Dans la France occupée, l’Allemagne a promulgué des lois restreignant la possibilité qu’avaient les femmes de travailler. Cela n’a pas empêché certaines d’entre elles, comme Madeleine Verly, employée d’une compagnie ferroviaire, non seulement de conserver son emploi, mais aussi de s’en servir pour aider la Résistance.
Dans les années 40, des ouvriers, pour la plupart des femmes, fabriquaient des pièces pour des avions Curtis Helldiver à l’usine de la Canadian Car and Foundry située à Fort William, en Ontario. (c) musée canadien de l'histoire
Dans les années 40, des ouvriers, pour la plupart des femmes, fabriquaient des pièces pour des avions Curtis Helldiver à l’usine de la Canadian Car and Foundry située à Fort William, en Ontario. (c) musée canadien de l'histoire

Entre inquiétude et pertes

expo.m4a Exposition "grandes femmes dans la guerre".m4a  (1.54 Mo)

La Seconde Guerre mondiale a bouleversée la vie des femmes sur le plan émotionnel. Pour les femmes victimes de la domination nazie, la crainte de la déportation, de l’emprisonnement et de la mort faisait partie du quotidien. D’autres, loin du conflit, vivaient avec une inquiétude constante dans l’attente de nouvelles de leurs proches, souhaitant désespérément qu’ils reviennent sains et saufs. Ces femmes de guerre ont vécu des expériences tragiques. Comme l’artiste allemande Oda Schottmueller, exécutée pour avoir critiqué le régime nazi. Les lettres de Marianne Golz-Goldlust sont de puissants témoignages de première main de son séjour en prison, en attente de sa mise à mort pour avoir aidé des membres de la communauté juive à fuir clandestinement la Tchécoslovaquie.
Toutes ces femmes ont laissé leur empreinte durant cette période de guerre effroyable. L'exposition, au travers de récits, d'objets d'époques, retrace ces destins, en reconnaissance de leur force.









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