La photo de famille, devant les bureaux de la Communauté urbaine de Yaoundé, après la cérémonie de lancement des activité
Comme chaque année depuis 1991, que le pays est membre à part entière de l’Organisation internationale de la Francophonie, la célébration de cette journée est précédée par une semaine d’activités. Une semaine que scolaires, étudiants, universitaires, politiques ou encore artistes mettent à profit, pour célébrer la camerounité de l’universelle culture francophone. Ces manifestations ont été lancées, lundi 16 mars, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre camerounais des Relations extérieures. Une sortie qui arrivait après la mise au point qu’il a du faire, il y a quelques semaines, à propos de la prise de position de quelques chefs de missions diplomatiques, à propos de la désignation des membres du Conseil électoral de Élections Cameroon, l’organisme chargé de la gestion de sélection au Cameroun. Alors que certains accords internationaux avaient été évoqués par les opposant à la mise sur pied des cet organe, Henri Eyébé Ayissi a tenu à préciser que « Le Cameroun se trouve ainsi en phase avec les recommandations de la Déclaration de Bamako, du 03 novembre 2000, adoptée dans le cadre de l’OIF, recommandations relatives à la Démocratie et à l’État de droit ». Pour redire l’indépendance totale de cet organisme qui « est désormais opérationnel au plans juridique et institutionnel ». Pour lui, « la consolidation et la pérennisation de la démocratie, à l’échelle nationale, devrait s’accompagner d’une démocratisation urgente des relations internationales, afin de permettre aux pays en développement, notamment, une pleine participation à la régulation des relations politiques, économiques et monétaires au niveau mondial. De même, aucune expérience démocratique ne peut survivre durablement dans un contexte général d’insécurité et d’instabilité, à l’échelle régionale ou planétaire. En somme, la Démocratie est indissociable de la Paix ».
Ainsi, la célébration du 39e anniversaire de la création de l'OIF est de « l’occasion de jeter un regard prospectif sur l’avenir de cette communauté dans un environnement international en profonde mutation ». Il s’agit « de faire du français une langue vivante qui s’enrichit des apports d’autres cultures et notamment de celles des pays partenaires ». Mais aussi « de créer les conditions d’une plus grande attractivité de la langue française à la fois au sein et hors de l’espace francophone, en assurant notamment une plus grande visibilité de ses actions en matière de solidarité. Cette solidarité doit, en effet, être vécue par nos peuples ». Avant le ministre des Relations extérieures, le Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Georges Serres ont tous deux loué la coopération qui existe entre le Cameroun et l’OIF. Un collaboration, dont le développement décentralisé est un levier essentiel, grâce aux financement de l’AMF, dont l’intervention, dans une dizaine de villes camerounaises, a permis le développement de nombreux projets d’ordre socio-structurels.
Ainsi, la célébration du 39e anniversaire de la création de l'OIF est de « l’occasion de jeter un regard prospectif sur l’avenir de cette communauté dans un environnement international en profonde mutation ». Il s’agit « de faire du français une langue vivante qui s’enrichit des apports d’autres cultures et notamment de celles des pays partenaires ». Mais aussi « de créer les conditions d’une plus grande attractivité de la langue française à la fois au sein et hors de l’espace francophone, en assurant notamment une plus grande visibilité de ses actions en matière de solidarité. Cette solidarité doit, en effet, être vécue par nos peuples ». Avant le ministre des Relations extérieures, le Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Georges Serres ont tous deux loué la coopération qui existe entre le Cameroun et l’OIF. Un collaboration, dont le développement décentralisé est un levier essentiel, grâce aux financement de l’AMF, dont l’intervention, dans une dizaine de villes camerounaises, a permis le développement de nombreux projets d’ordre socio-structurels.