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Gabon: assassinat d’un officier de la Garde républicaine


Par Rédigé le 20/04/2013 (dernière modification le 20/04/2013)

Un Adjudant Chef Major de la Garde républicaine a été assassiné à l’arme blanche hier matin à Bangos, quartier périphérique situé à l’Est de Libreville. Son corps qui portait les marques de plusieurs coups de couteaux a été retrouvé sur le trottoir à quelques encablures de la route nationale 1. Une enquête judiciaire a été ouverte.


Le lieu du drame pris d'assaut par la foule. Photo (c) DR
Le lieu du drame pris d'assaut par la foule. Photo (c) DR
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C’est aux premières lueurs de la matinée, ce vendredi 19 avril, que le corps de l’Adjudant Chef Major Joseph Aphar Makaga Kondo a été découvert par des passants, baignant dans une marre de sang, à proximité de la route nationale. Le militaire devait, sans doute, résider non loin de là car, sitôt l’alerte donnée, parents et proches ont accouru sur le lieu du drame.
Selon une source familiale, Joseph Aphar Makaga Kondo, âgé de 49 ans, aurait été assassiné par des bandits qui sèment la terreur dans cette zone, sans doute pour le voler. Le militaire était en service au Centre d’Instruction Militaire de la Garde Républicaine (GR), l’une des composantes de l’Armée gabonaise, la mieux équipée et la mieux entrainée. D’après la même source, la victime a quitté son domicile aux environs de 5h30 du matin pour attendre le véhicule de service devant l’emmener à son lieu de travail, comme il le faisait chaque jour.
Plutôt qu’un simple assassinat résultant d’un braquage qui aurait mal tourné, les malfrats ayant eu affaire à un instructeur militaire, d’aucun estiment qu’il pourrait s’agir d’un crime rituel. Le corps de l’Adjudant Chef Major, selon la même source, aurait subi des mutilations par endroits. La brigade de gendarmerie de Mélen, située non loin du lieu du crime a tout de suite alerté les autorités judiciaires qui, comme de coutume, ont mobilisé un arsenal impressionnant de moyens humains et matériels dans l’optique, selon elles, de mettre hors d’état de nuire les auteurs de ce crime, introuvables au moment où nous mettons sous presse.
Comme pour narguer la justice gabonaise, ce énième crime odieux est perpétré au lendemain de la sortie médiatique du Commandant en Chef des Forces de Police Nationale qui, pour calmer les ardeurs d’une population désabusée, s’est évertué à démontrer combien la police s’investit dans les enquêtes relatives à ces assassinats. Il est à craindre, au regard de cette croissance de la criminalité dans la capitale gabonaise et face à l’impuissance de la justice, que les populations érigent des brigades d’auto-défense pour assurer leur propre sécurité.








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