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Sombat Boonngamanong, un éminent militant des droits sociaux, a été arrêté dans la soirée du jeudi 5 juin à Chonburi. Il avait publiquement refusé d’obéir aux ordres qui lui avaient été donnés de se présenter à l’armée et diffusé clandestinement sur Internet des appels aux manifestations pacifiques.
"Sombat Boonngamanong doit être libéré immédiatement, à moins d’être inculpé d’une infraction dûment reconnue par la loi et placé en détention par un tribunal civil indépendant. Son interpellation est la dernière en date d’une vague alarmante d’arrestations de personnes ayant simplement exprimé leur inquiétude concernant le régime militaire. L’action de l’armée ressemble de plus en plus à une purge", a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie d’Amnesty International.
Par ailleurs, le tribunal militaire de Chiang Rai a convoqué vendredi 6 juin sept personnes qui avaient pris part à des manifestations symboliques contre le coup d’État. L’ancien ministre de l’Éducation Chaturon Chaisaeng, arrêté la semaine dernière, a été libéré sous caution par le tribunal militaire de Bangkok mais reste poursuivi pour avoir exprimé pacifiquement son opposition au coup d’État.
"Les poursuites engagées contre ces sept manifestants pacifiques, Chaturon Chaisaeng et toute autre personne placée en détention uniquement en raison d’actes de dissidence pacifique doivent être abandonnées immédiatement. Au lieu d’intensifier la répression, les autorités doivent abroger sans délai l’ordonnance émise en vertu de la loi martiale qui restreint gravement certains droits fondamentaux. Les procès de civils devant des tribunaux militaires bafouent le droit international relatif aux droits humains. Ces instances violent le droit à un procès équitable et ne permettent pas de procédure d’appel", a déclaré Richard Bennett.
Depuis qu’il s’est emparé du pouvoir le 22 mai, le régime militaire a adopté des mesures de plus en plus répressive pour museler des responsables politiques, des universitaires et des militants, en violation des obligations de la Thaïlande au regard du droit international relatif aux droits humains.
"Sombat Boonngamanong doit être libéré immédiatement, à moins d’être inculpé d’une infraction dûment reconnue par la loi et placé en détention par un tribunal civil indépendant. Son interpellation est la dernière en date d’une vague alarmante d’arrestations de personnes ayant simplement exprimé leur inquiétude concernant le régime militaire. L’action de l’armée ressemble de plus en plus à une purge", a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie d’Amnesty International.
Par ailleurs, le tribunal militaire de Chiang Rai a convoqué vendredi 6 juin sept personnes qui avaient pris part à des manifestations symboliques contre le coup d’État. L’ancien ministre de l’Éducation Chaturon Chaisaeng, arrêté la semaine dernière, a été libéré sous caution par le tribunal militaire de Bangkok mais reste poursuivi pour avoir exprimé pacifiquement son opposition au coup d’État.
"Les poursuites engagées contre ces sept manifestants pacifiques, Chaturon Chaisaeng et toute autre personne placée en détention uniquement en raison d’actes de dissidence pacifique doivent être abandonnées immédiatement. Au lieu d’intensifier la répression, les autorités doivent abroger sans délai l’ordonnance émise en vertu de la loi martiale qui restreint gravement certains droits fondamentaux. Les procès de civils devant des tribunaux militaires bafouent le droit international relatif aux droits humains. Ces instances violent le droit à un procès équitable et ne permettent pas de procédure d’appel", a déclaré Richard Bennett.
Depuis qu’il s’est emparé du pouvoir le 22 mai, le régime militaire a adopté des mesures de plus en plus répressive pour museler des responsables politiques, des universitaires et des militants, en violation des obligations de la Thaïlande au regard du droit international relatif aux droits humains.