Lettre ouverte sur la situation des droits humains au Burundi.mp3 (265.92 Ko)
Amnesty International salue les déclarations et les actions de la communauté internationale à propos de la situation des droits humains au Burundi. Elle se félicite notamment des mesures prises par l'Union africaine, qui a déployé dans le pays, en décembre 2014, une mission préélectorale chargée, entre autres, d'évaluer dans quelle mesure le Burundi se conformait à son obligation de garantir les droits à la liberté d'expression et d'association.
Le 18 février 2015, dans une déclaration de son président, le Conseil de sécurité s'est notamment dit "préoccupé par les actes d’intimidation et de harcèlement, les violences à caractère politique, les arrestations et détentions arbitraires et les autres restrictions à l’exercice du droit à la liberté d’expression et du droit de réunion pacifique qui lui ont été signalés".
Le Conseil de sécurité doit profiter de sa mission pour rappeler fermement au gouvernement burundais qu'il a l'obligation de veiller au respect des droits des personnes à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains.
Tous les responsables de violations des droits humains doivent aussi avoir à rendre des comptes.
L'organisation a prié le Conseil de sécurité d'appeler les autorités burundaises à mettre fin aux manoeuvres de harcèlement et d'intimidation visant des militants de la société civile et des journalistes, rappeler que les déclarations incitant à la violence sont contraires à la loi, mener des enquêtes indépendantes et, lorsqu'il existe des éléments de preuve suffisants, engager des poursuites respectueuses des normes d'équité à chaque fois que des atteintes aux droits humains mettant en cause l'armée, la police, les Imbonerakure ou l’administration locale sont dénoncées.
Le 18 février 2015, dans une déclaration de son président, le Conseil de sécurité s'est notamment dit "préoccupé par les actes d’intimidation et de harcèlement, les violences à caractère politique, les arrestations et détentions arbitraires et les autres restrictions à l’exercice du droit à la liberté d’expression et du droit de réunion pacifique qui lui ont été signalés".
Le Conseil de sécurité doit profiter de sa mission pour rappeler fermement au gouvernement burundais qu'il a l'obligation de veiller au respect des droits des personnes à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains.
Tous les responsables de violations des droits humains doivent aussi avoir à rendre des comptes.
L'organisation a prié le Conseil de sécurité d'appeler les autorités burundaises à mettre fin aux manoeuvres de harcèlement et d'intimidation visant des militants de la société civile et des journalistes, rappeler que les déclarations incitant à la violence sont contraires à la loi, mener des enquêtes indépendantes et, lorsqu'il existe des éléments de preuve suffisants, engager des poursuites respectueuses des normes d'équité à chaque fois que des atteintes aux droits humains mettant en cause l'armée, la police, les Imbonerakure ou l’administration locale sont dénoncées.