Mauritanie blogueur condamné à mort pour apostasie.mp3 (154.49 Ko)
En décembre 2013, il avait mis un article en ligne sur le site du quotidien en ligne Aqlame qui avait plus tard été retiré car il était considéré comme blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet. Cet article était adressé aux membres de sa catégorie sociale, les moualamines (forgerons), et critiquait ceux qui utilisent la religion pour marginaliser certains groupes dans la société mauritanienne.
Bien que l'article 3062 du Code pénal mauritanien prévoit des mesures de clémence en cas de repenti, Mohamed Mkhaïtir n'en a pas bénéficié malgré le fait qu'il se soit repenti lors de son audience préliminaire à la gendarmerie.
Durant son procès au tribunal de Nouadhibou, le juge a dit à Mohamed Mkhaïtir qu'il était accusé d'apostasie pour "avoir parlé avec légèreté" du prophète Mahomet. Mohamed Mkhaïtir s'est de nouveau repenti pendant son procès, expliquant que son article avait pour seul but de dénoncer ceux qui utilisent la religion pour rabaisser les autres. Cependant, il n'a bénéficié d'aucune mesure de clémence. Ses avocats ont formé un recours contre sa condamnation à mort.
Il s'agit de la première condamnation à mort prononcée en Mauritanie pour apostasie depuis l'indépendance en 1960.
Bien que l'article 3062 du Code pénal mauritanien prévoit des mesures de clémence en cas de repenti, Mohamed Mkhaïtir n'en a pas bénéficié malgré le fait qu'il se soit repenti lors de son audience préliminaire à la gendarmerie.
Durant son procès au tribunal de Nouadhibou, le juge a dit à Mohamed Mkhaïtir qu'il était accusé d'apostasie pour "avoir parlé avec légèreté" du prophète Mahomet. Mohamed Mkhaïtir s'est de nouveau repenti pendant son procès, expliquant que son article avait pour seul but de dénoncer ceux qui utilisent la religion pour rabaisser les autres. Cependant, il n'a bénéficié d'aucune mesure de clémence. Ses avocats ont formé un recours contre sa condamnation à mort.
Il s'agit de la première condamnation à mort prononcée en Mauritanie pour apostasie depuis l'indépendance en 1960.