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Mexique: Situation critique des droits humains

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Par J.N.B.L. Rédigé le 28/02/2014 (dernière modification le 27/02/2014)

Le secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty, a rencontré le président mexicain Enrique Peña Nieto et lui a remis un mémorandum recommandant une série d’initiatives à prendre de toute urgence pour combattre l’impunité généralisée et les violations graves des droits humains dans le pays.


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Plusieurs questions ont été abordées lors de la réunion, notamment la pratique courante de la torture, le nombre élevé de disparitions, les atteintes aux droits des migrants et des réfugiés, les attaques contre les journalistes et les défenseurs des droits humains, et les violences subies par les femmes et les populations indigènes.

"Le Mexique est un acteur de plus en plus important sur la scène internationale, non seulement en termes économiques, mais aussi sur le plan des droits humains. Mais il ne tient pas ses promesses dans ce domaine au niveau intérieur. J’ai dit au président qu’il devait donner la preuve de son engagement sincère en faveur des droits humains, pas seulement au plan international, mais aussi pour toutes les personnes à l’intérieur du pays. Le président a le pouvoir d’agir sur la situation préoccupante des droits humains au Mexique. Il doit prendre sans attendre des mesures concrètes pour garantir le plein respect des droits fondamentaux de chaque personne dans le pays", a déclaré Salil Shetty.

Le nouveau gouvernement du président Peña Nieto a mis en place plusieurs mécanismes et procédures pour combattre les violations des droits humains, a indiqué le secrétaire général d’Amnesty International, mais la mise en œuvre et les résultats demeurent de faible niveau. Salil Shetty a également relevé que le gouvernement mexicain s’était montré très ouvert pour recevoir les mécanismes de surveillance des droits humains de l’ONU et les délégués d’Amnesty International.

Toutefois, le secrétaire général a fait part de sa préoccupation quant au fait qu’un an après avoir reconnu que plus de 26.000 personnes avaient été portées disparues au cours des six années précédentes, le gouvernement n’avait toujours pas établi clairement le nombre de victimes d’enlèvement ou de disparition forcée dont on n’avait pas retrouvé la trace.









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