
"L'existence de cet ordre est révélée alors que le Mexique traverse la plus grave crise des droits humains de son histoire récente, qui se traduit par des milliers de morts et de personnes disparues. Il est essentiel que le président Enrique Peña Nieto condamne publiquement cet acte et s'engage en faveur du respect des droits humains en ordonnant sans délai la tenue d'une enquête approfondie et indépendante, par une instance civile, sur la manière dont les forces armées mettent en œuvre la politique de sécurité du gouvernement", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International
Amnesty International demande la tenue d'une enquête impartiale, indépendante et efficace sur les membres de l'armée impliqués dans le massacre de Tlatlaya. Cette enquête doit englober tout commandant ou toute personne au sein de la chaîne de commandement qui savait ou aurait dû savoir que les forces armées commettaient ou allaient commettre de tels crimes, et qui n'a pris aucune mesure pour prévenir ou stopper ces agissements, ou pour soumettre l'affaire aux autorités civiles compétentes aux fins d'enquête et de poursuites.
Depuis des années, Amnesty International recense des affaires impliquant les forces armées mexicaines dans des exécutions extrajudiciaires de civils, des disparitions forcées, des actes de torture, des détentions arbitraires, des violences sexuelles, ainsi que des crimes relevant du droit international et des violations des droits humains.
Amnesty International demande la tenue d'une enquête impartiale, indépendante et efficace sur les membres de l'armée impliqués dans le massacre de Tlatlaya. Cette enquête doit englober tout commandant ou toute personne au sein de la chaîne de commandement qui savait ou aurait dû savoir que les forces armées commettaient ou allaient commettre de tels crimes, et qui n'a pris aucune mesure pour prévenir ou stopper ces agissements, ou pour soumettre l'affaire aux autorités civiles compétentes aux fins d'enquête et de poursuites.
Depuis des années, Amnesty International recense des affaires impliquant les forces armées mexicaines dans des exécutions extrajudiciaires de civils, des disparitions forcées, des actes de torture, des détentions arbitraires, des violences sexuelles, ainsi que des crimes relevant du droit international et des violations des droits humains.