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POINT DE VUE - De Thèbes à Tenkodogo au Burkina Faso


Par Rédigé le 10/08/2010 (dernière modification le 10/08/2010)

Toutes les conférences au sujet du Cinquantenaire de notre pays sont une occasion de s'informer et d'approfondir pour les jeunes des partis politiques leurs connaissances sur la question. Pour qui "la conscience doit devenir une science" comme l’exige Jean-Baptiste Ntandou ingénieur agronome auteur de "L’Afrique mystifiée". Tenkodogo (cité ancienne en langue mooré de l'ethnie majoritaire) est le premier royaume du Burkina. II est situé à 180 km au centre-est.


Photo personnelle.
Photo personnelle.
Pour faire la révolution démocratique et populaire, cette génération avait lu Marx, Engels, Lénine et autres contributions. Faute de baraka aucun parti politique en Afrique et au Burkina n’a une pédagogie sur "la conscience et la science" au sujet de l’évolution des Africains depuis la Vallée de l’Homo en passant par le Burkina (400 000 ans selon les résultats de Jean-Baptiste Kiethega, professeur titulaire des universités en la matière). Or les longs souvenirs font les grands peuples. Pour toutes ces raisons le séjour de la Grande conférence dans la région de la Terre Ancienne (Tenkodogo) donne des inspirations.

Sur la "Carte des migrations de L’Afrique noire précoloniale" (ANP), depuis l’Est en direction de l’Ouest, il y a des courants qui balaient l’espace devenu aujourd’hui le Burkina. Les étapes et les escales deviennent des termes de conscience pour infra-structurer les mentalités assez mal mondialisées. Par exemple en 663 avant notre ère, le sac de Thèbes, la vénérable, depuis des millénaires, par les Assyriens (vandales par intention et par carence). Donc, nos ancêtres, obligés, irradièrent alors par vagues successives vers l’ouest avec des escales autour du lac Tchad. Depuis le Colloque international du Caire en 1974, la libération épistémologique, donc intelligente dans le paradigme de recherche à partir de l’intérieur de l’Afrique, a eu lieu.

Le doyen de la communauté burkinabè au Tchad et représentant de l'Union africaine, Doualye Corentin KI, à "Le Paysé", quotidien privé burkinabè, du 30 juillet 2010, a relevé ceci: "Quand vous voyez les Tchadiens manifester leur culture, vous vous croyez au Burkina. Ils ont des flûtes, des balafons ; ils dansent comme les Birifors, les Lobis. Je me suis laissé dire que dans certains villages le parler ressemble fort étrangement à certaines langues du Burkina notamment le mooré. Je peux dire que quand le lac Tchad était une mer intérieure qui s'étendait pratiquement jusqu'en Afrique de l'Ouest, des populations ont dû l'emprunter pour aller coloniser des terres au niveau du Ghana, du Burkina. D'où la similitude que nous observons entre les différents peuples".

Toutes les populations actuelles de l’ouest africain sont donc, parentées avec celles de Thèbes. "Il y a mille et un lien, tranche la connaissance directe". Pour cela Le pays bissa avant le barrage de Bagré apporte des informations nettes par les radicaux des mots et aussi dans la profonde unité des conceptions. Et l’on mesure ensuite les créations et les possibilités d’innovations afin de s’adapter à ce que ces populations auront produits : donc ruptures dans la continuité. Par la méthode néo-africaniste, en vigueur dans la tête des universitaires, c’est la mémoire (de ces populations) née presque ex nihilo, comme par miracle, qui produit des résultats infimes.

tenkodogo.mp3 Tenkodogo.mp3  (517.97 Ko)









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