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Les délégués de l’organisation ont vu des dizaines de cadavres à la morgue centrale de Bangui et se sont rendus dans plusieurs des nombreux lieux où quelque 60 000 personnes au total ont trouvé refuge à travers la ville. La ville de Bossangoa et d’autres parties du pays seraient le théâtre de scènes similaires.
"Le nombre d’habitants qui fuient leur domicile à la recherche d’un abri sûr montre à quel point la peur et l’insécurité se sont répandues dans les quartiers de Bangui", a déclaré Christian Mukosa, spécialiste de l’Afrique centrale à Amnesty International, qui se trouve actuellement à Bangui.
Dans les lieux où ces gens cherchent refuge, la population augmente la nuit car, par crainte des attaques, de nombreux habitants quittent leur domicile au coucher du soleil pour aller se cacher dans les églises ou d’autres lieux jugés plus sûrs. Toutefois, même dans ces camps, la sécurité est loin d’être suffisante. Selon des personnes déplacées, les forces gouvernementales de fait, connues sous le nom d’ex-Seleka, mènent des attaques sporadiques contre les camps et dans les zones voisines.
Une semaine s’est écoulée depuis que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité la transformation de la force des États d’Afrique centrale déjà présente sur le terrain pour protéger les civils en une mission de maintien de la paix, dirigée par l’Afrique, dotée d’un mandat d’un an et renforcée par des troupes françaises.
Amnesty International exhorte le Conseil Paix et sécurité de l’UA à rompre le silence et à détailler l’action concrète qu’il compte mener de toute urgence pour déployer les troupes sur le terrain et protéger efficacement les civils.
"L’UA doit mettre en œuvre sans attendre un plan très clair et une action concrète pour éviter que la crise en République centrafricaine n’échappe à tout contrôle", a estimé Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
L’organisation a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour aider les soldats de la paix à mettre fin aux atrocités, à protéger les civils – notamment les personnes déplacées – et à rétablir la loi et l’ordre public.
"Le nombre d’habitants qui fuient leur domicile à la recherche d’un abri sûr montre à quel point la peur et l’insécurité se sont répandues dans les quartiers de Bangui", a déclaré Christian Mukosa, spécialiste de l’Afrique centrale à Amnesty International, qui se trouve actuellement à Bangui.
Dans les lieux où ces gens cherchent refuge, la population augmente la nuit car, par crainte des attaques, de nombreux habitants quittent leur domicile au coucher du soleil pour aller se cacher dans les églises ou d’autres lieux jugés plus sûrs. Toutefois, même dans ces camps, la sécurité est loin d’être suffisante. Selon des personnes déplacées, les forces gouvernementales de fait, connues sous le nom d’ex-Seleka, mènent des attaques sporadiques contre les camps et dans les zones voisines.
Une semaine s’est écoulée depuis que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité la transformation de la force des États d’Afrique centrale déjà présente sur le terrain pour protéger les civils en une mission de maintien de la paix, dirigée par l’Afrique, dotée d’un mandat d’un an et renforcée par des troupes françaises.
Amnesty International exhorte le Conseil Paix et sécurité de l’UA à rompre le silence et à détailler l’action concrète qu’il compte mener de toute urgence pour déployer les troupes sur le terrain et protéger efficacement les civils.
"L’UA doit mettre en œuvre sans attendre un plan très clair et une action concrète pour éviter que la crise en République centrafricaine n’échappe à tout contrôle", a estimé Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d’Amnesty International.
L’organisation a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour aider les soldats de la paix à mettre fin aux atrocités, à protéger les civils – notamment les personnes déplacées – et à rétablir la loi et l’ordre public.