Podcast Journal, l'information internationale diffusée en podcast
Podcast Journal
Média d'information international diffusé en podcast 🎙️
Facebook
Twitter
Instagram
Newsletter
 

Retour à Monaco d'un chanteur talentueux


Par Rédigé le 22/02/2013 (dernière modification le 21/02/2013)

On se souviendra sans doute de la révélation qu'avait été le ténor espagnol Celso Albelo à l'Opéra de Monte-Carlo. Il y interprétait le duc de Mantoue dans le Rigoletto de Verdi donné fin février-début mars de 2011. Dans une mise en scène du directeur de l'établissement Jean-Louis Grinda et sous la direction du chef d'orchestre Giuliano Carella.


Photo courtoisie (c) Fidelio
Photo courtoisie (c) Fidelio
Il revient cet hiver, les 24 et 26 février 2013, dans le rôle d'Elvino de "La sonnambula", opéra en deux actes de Vincenzo Bellini. Fort du succès qu'il connaît avec le développement de sa carrière qui l'a conduit ces derniers mois dans les plus grandes maisons d'opéra. Notamment, avec "La fille du régiment" à l'Opéra Bastille de Paris, "La sonnambula" à l'Opéra de Vienne, "Lucia di Lammermoor" au Deutsche Opera de Berlin. Ou sa présence au Festival d'opéra de Tenerife, au récital de la Fundación Victoria de Los Angeles au Teatro de La Zarzuela à Madrid ou dans "Rigoletto" au Festival Verdi 2012 de Parme. Succès qui lui a valu en Italie l'Oscar du meilleur ténor remis par les Oscar della Lirica-International Opera Awards ou le Prix du meilleur ténor de la saison espagnole attribué par los Premios Líricos au Teatro Campoamor d'Oviedo, récompense qu'il recevra le 6 avril prochain.

Au cours des mois qui viennent, on pourra entendre ce Canarien terriblement doué dans "Marina", opéra en 3 actes du compositeur espagnol Pascual Emilio Arrieta au Teatro de La Zarzuela à Madrid, dans "Rigoletto" au San Carlo de Naples et au Teatro de La Maestranza de Séville. Il sera aussi présent au Gala Premios Líricos Teatro Campoamor de Oviedo et au Concert Celso Albelo & Patricia Ciofi ABAO à Bilbao. Sans oublier sa participation à la "Petite messe solennelle" de Rossini au Théâtre des Champs Élysées à Paris et à la Musikverein de Vienne.

Quant à la critique, elle ne tarit pas d'éloges. Son Nemorino de "L'Elisir d'amore" de Donizetti fait l'unanimité: "Le jeune ténor de Santa Cruz de Tenerife s'est attiré l'admiration du public avec son interprétation" à l'Opéra de Vienne en septembre dernier; "Celso Albelo chante le rôle avec ironie et élégance, on remarque l'équilibre et l'intelligence de son phrasé" au Teatro Massimo de Palermo en juin dernier; “Celso Albelo est un jeune talent prometteur dont la carrière s'installe solidement" à l'ABAO, Asociación Bilbaina de Amigos de la Ópera, de Bilbao en février 2012. “L'autre révélation a été le duc chanté par le jeune ténor canarien Celso Albelo... Les notes aiguës sont émises avec une incroyable insolence et un phrasé d'une élégance exemplaire" ou bien encore "La qualité de son chant fait de lui un des meilleurs ducs de notre époque" pour Rigoletto à l'Opéra de Monte-Carlo en mars 2011.

Une carrière en plein essor

Celso Albelo a commencé ses études au Conservatoire supérieur de musique de sa ville natale, Santa Cruz de Tenerife. Il les a poursuivies pendant trois ans à l’École supérieure de musique Reina Sofía de Madrid où il a reçu l'enseignement de Tom Krause, Teresa Berganza ou Magda Oliviero notamment. Puis, il se perfectionne à l'Academia de Busseto auprès de Carlo Bergonzi. C'est en 2006, au Festival d'opéra de la Coruña, que commence vraiment sa carrière et on le voit très vite sur les scènes internationales, de la République Dominicaine en Hollande, en passant par la Belgique, les États-Unis, Zürich, Gênes et Trieste. Dans Don Pasquale, Anna Bolena ou Rigoletto mais aussi Lakmé au Japon, la Juive ou Guillaume Tell. Chaque saison lyrique voit l'élargissement de son répertoire et l'approfondissement de sa technique. La Provincia, journal canarien a pu écrire "Si Kraus fut le roi, Celso Albelo est le prínce héritier". La relève est donc assurée.

Celso Albelo ne manque jamais d'évoquer ceux qui furent ses modèles. Son compatriote insulaire, Alfredo Kraus au style si élégant, né à Las Palmas de Gran Canaria, alors que lui est originaire de Santa Cruz dans l'île de Tenerife. Et Carlo Bergonzi dont il a suivi l'enseignement et qui lui a livré les secrets d'une technique parfaite. S'il se trouve très à son aise dans un répertoire italien du milieu du XIXe siècle, il en a approché d'autres et n'exclut pas au fils du temps, d'aborder par exemple Massenet ou Gounod.
Voilà donc en perspective une belle interprétation à découvrir absolument.

"La sonnambula", opéra en deux actes de Vincenzo Bellini sur un livret de Felice Romani, inspiré de "La somnambule", vaudeville d'Eugène Scribe est une création au Teatro Carcano de Milan, du 6 mars 1831.

La version de concert aura lieu le dimanche 24 février à 15 h et le mardi 26 février à 20 h à l'Auditorium Rainier III à Monaco.

Chef d'orchestre:  Antonino Fogliani
Chef de chœur: Stefano Visconti
Amina: Annick Massis
Elvino: Celso Albelo
Le Comte Rodolphe: In-Sung Sim
Lisa: Alessandra Marianelli
Teresa: Karine Ohanyan
Alessio: Gabriele Ribis

Tél: 377 93 10 84 00
celso_albelo.mp3 Celso_Albelo.mp3  (287.62 Ko)









Rubriques thématiques | Les éphémérides quotidiennes | EUROPE | AFRIQUE | MOYEN-ORIENT | ASIE ET PACIFIQUE | AMÉRIQUES | AUSTRALIE ET OCÉANIE | A propos du site Le Podcast Journal