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Soudan: Homicides et actes de torture

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Par J.N.B.L. Rédigé le 07/09/2014 (dernière modification le 06/09/2014)

Il faut mettre un terme à la répression brutale de la contestation au Soudan, et les membres des forces de sécurité qui ont tué, blessé ou torturé des manifestants doivent être amenés à rendre compte de leurs actes, écrivent Amnesty International et le Centre africain d’études sur la justice et la paix (African Centre for Justice and Peace Studies, ACJPS) dans un rapport rendu public mercredi 3 septembre.


soud_2.mp3 Soudan.mp3  (224.69 Ko)

Ce rapport, intitulé "Excessive and deadly: The use of force, detention and torture against protesters in Sudan", examine un certain nombre d’informations faisant état de violations des droits humains commises ces deux dernières années contre des manifestants qui, dans la majorité des cas, se comportaient de manière pacifique. Il met en évidence une série inquiétante d’arrestations et de détentions arbitraires, d’actes de torture et de cas d’usage excessif de la force - notamment l’utilisation de balles réelles, qui a fait de très nombreux morts et blessés. Il fait ressortir aussi un climat d’impunité généralisé dans lequel les responsables présumés de ces violations ne sont pas amenés à rendre compte de leurs actes.

"La répression violente de la contestation, cela signifie que l’on emploie matraques, coups et tirs contre des personnes qui expriment un mécontentement légitime face aux mesures d’austérité et aux abus du gouvernement"
, a déclaré Manar Idriss, chercheuse sur le Soudan à Amnesty International.

"L’usage par les services de sécurité d’une force injustifiée ou disproportionnée, y compris parfois d’une force meurtrière, est le signe d’une volonté délibérée d’écraser la contestation. Fait alarmant mais emblématique de la culture de l’impunité qui prévaut au Soudan, les membres des forces de sécurité ne sont pas amenés à rendre de comptes"
, a déclaré Katherine Perks, directrice de programme à l’ACJPS.










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