En avril 2012, une modification apportée par l'Assemblée nationale du Suriname à une loi d'amnistie a quasiment éteint l'action judiciaire à l'encontre du président Désiré Delano Bouterse, qui était à la tête d'un régime militaire entre 1980 et 1987.
En mai, le tribunal militaire chargé de juger l'affaire a ajourné le procès afin que la constitutionnalité de la nouvelle loi soit contrôlée par le parquet général.
Des experts juridiques ont avancé que seul un tribunal constitutionnel est habilité à mener cette évaluation. Cependant, le tribunal constitutionnel dont la création est prévue par la Constitution surinamaise de 1987 n'a en fait jamais été établi. Selon certaines informations récemment relayées par les médias, les débats doivent reprendre le 12 décembre devant le tribunal militaire.
"Le déni persistant de justice qui frappe les proches des victimes du président Bouterse, ainsi que l'existence d'une loi d'amnistie sous-tendant celui-ci sont tout simplement honteux", a déploré Javier Zúñiga, conseiller spécial à Amnesty International.
En mai, le tribunal militaire chargé de juger l'affaire a ajourné le procès afin que la constitutionnalité de la nouvelle loi soit contrôlée par le parquet général.
Des experts juridiques ont avancé que seul un tribunal constitutionnel est habilité à mener cette évaluation. Cependant, le tribunal constitutionnel dont la création est prévue par la Constitution surinamaise de 1987 n'a en fait jamais été établi. Selon certaines informations récemment relayées par les médias, les débats doivent reprendre le 12 décembre devant le tribunal militaire.
"Le déni persistant de justice qui frappe les proches des victimes du président Bouterse, ainsi que l'existence d'une loi d'amnistie sous-tendant celui-ci sont tout simplement honteux", a déploré Javier Zúñiga, conseiller spécial à Amnesty International.
