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Lutter contre le bruit


Rédigé le 12/10/2014 (dernière modification le 11/10/2014)

Les gaz à effet de serre, les déchets plastiques non recyclables ou encore ceux de l'énergie nucléaire n'ont pas l'apanage de la pollution. On parle bien moins, quoiqu'on l'entende évidemment beaucoup plus, de la pollution sonore. Le bruit provoqué par l'activité humaine est un état de fait qui coexiste avec la question des troubles auditifs et la santé en général.


Photo (c) Michael Spencer
Photo (c) Michael Spencer
lutter_contre_le_bruit.mp3 Lutter_contre_le_bruit.mp3  (811.69 Ko)

L'audition fait partie intégrante de la vie, s'en soucier n'est donc pas un enjeu négligeable. Les niveaux sonores des casques et écouteurs se retrouvent bien souvent sur le banc des accusés d'une certaine dégradation de la qualité de notre audition. Mais si leurs usagers les écoutent trop fort, c'est pour couvrir une atmosphère de bruit généralisé, par exemple dans les transports en commun où un métro engendre 80 décibels de moyenne. Toute la stratégie des fabricants d'écouteurs modernes consiste donc, plutôt que de feindre l'ignorance du contexte bruyant, à tenter d'isoler le mieux possible l'auditeur pour lui permettre de réduire le niveau sonore de son appareil. Les boîtes de nuit sont, dans la plupart des législations, limitées autour de 105 décibels, un niveau qui est déjà d'une puissance suffisante pour, à une échelle de temps prolongé, endommager les cils percepteurs dans le conduit auditif. Un peu plus de 10% de la population française est concernée par des problèmes d'audition, soit 7 millions de personnes malentendantes.


Photo (c) Marja van Bochove
Photo (c) Marja van Bochove
Quelle stratégie adopter pour réduire le bruit? Physiquement, ce dernier existe par le biais d'ondes sonores mécaniques de compression de l'air de proche en proche. Les vibrations des matériaux jouent un rôle fondamental et c'est un axe de recherche qui permet d'aller plus loin que l'idée première de barricader l'espace, en particulier les axes de transport, avec des "écrans". Ceux-ci ne seront plus efficaces à mesure que progressera l'urbanisme dit vertical. Il faut donc s'attaquer à la source du bruit, et n'ignorons pas que la conception des véhicules d'aujourd'hui inclut une étape de modélisation où l'on sait calculer à l'avance le bruit que l'on peut obtenir d'un moteur ou d'une machine. Un autre fantasme est celui de piloter le bruit en agissant avec du contre-bruit, une onde sonore qui viendrait "annuler" la première. Des travaux existent par exemple dans les gaines de ventilation, avec des résultats assez satisfaisants, mais ceci est évidemment difficile à appliquer aux environnements bruyants qui fluctuent en permanence, tels que les routes.

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