« Coudre, c’est faire vibrer l’invisible pour que chaque vêtement devienne l’empreinte élégante de l’âme qui le porte. » – Angela Petrulli
AMC Haute Couture: Angela Petrulli, l’empreinte élégante de Monaco s’envole vers Busan. (c) AMC Haute Couture.
En septembre prochain, les lumières de la haute couture monégasque brilleront bien au-delà de la Méditerranée. Du 15 au 20 septembre 2025, Angela Petrulli, maître tailleur d’exception et âme d’AMC Haute Couture, représentera fièrement la Principauté lors du 40ᵉ Congrès biennal de la World Federation of Master Tailors (WFMT) à Busan, en Corée du Sud. Un rendez-vous qui ne rassemble rien de moins que l’élite mondiale d’un métier d’art rare, entre tradition, innovation et savoir-faire d’exception.
Depuis son atelier niché au cœur de Monaco, Angela Petrulli perpétue un art qui exige patience, précision et une vision créative affûtée. En tant que membre du comité international de la WFMT, elle figure parmi les rares femmes à siéger dans cette institution prestigieuse. Chaque pièce signée AMC Haute Couture est un manifeste d’élégance intemporelle, façonné par des heures de travail minutieux et une recherche constante de perfection.
Le congrès de Busan sera l’occasion pour Angela de dévoiler deux moments forts : une nouvelle collection “made in Monaco” lors du défilé officiel et une création exclusive présentée au concours Comparaison Modèle, épreuve mythique qui impose à tous les participants de sublimer un tissu identique. Lauréate de ce concours en 2023, Angela avait alors captivé le jury avec une audacieuse alliance de rayures masculines et de tulle perlé, sculptée en volumes origami.
Depuis son atelier niché au cœur de Monaco, Angela Petrulli perpétue un art qui exige patience, précision et une vision créative affûtée. En tant que membre du comité international de la WFMT, elle figure parmi les rares femmes à siéger dans cette institution prestigieuse. Chaque pièce signée AMC Haute Couture est un manifeste d’élégance intemporelle, façonné par des heures de travail minutieux et une recherche constante de perfection.
Le congrès de Busan sera l’occasion pour Angela de dévoiler deux moments forts : une nouvelle collection “made in Monaco” lors du défilé officiel et une création exclusive présentée au concours Comparaison Modèle, épreuve mythique qui impose à tous les participants de sublimer un tissu identique. Lauréate de ce concours en 2023, Angela avait alors captivé le jury avec une audacieuse alliance de rayures masculines et de tulle perlé, sculptée en volumes origami.
Une histoire de transmission et de passion
Chez AMC Haute Couture, les tissus se métamorphosent en poèmes. Depuis la Calabre de son enfance jusqu’aux hauteurs de la Principauté, le fil d’Angela Petrulli suit une ligne exigeante : former la main, discipliner l’œil, et laisser parler la matière. Installée à Monaco depuis le milieu des années 2000, où elle ouvre son premier atelier en 2006 avant de diriger aujourd’hui deux ateliers avenue Saint-Michel, Angela a peu à peu inscrit son nom dans le paysage artisanal de la ville-État. Sa trajectoire, passée par un premier atelier “Angy Moda Creation”, témoigne d’un patient ancrage local et d’une croissance “à la monégasque” : précise, discrète, durable.
monacomatin.mc
L’adresse monégasque devient son langage. “Made in Monaco”, matières nobles et fils naturels en sont la grammaire quotidienne — un manifeste déjà affiché dans sa présentation officielle, qui revendique aussi une présence à Monte-Carlo “depuis 1996”. Au-delà du slogan, cela raconte surtout une éthique : privilégier la qualité et l’empreinte juste sur la peau, faire du vêtement une seconde peau plus qu’un simple objet. Cette maison est une histoire de famille. À ses côtés, son mari Giovanni, pilier de l’ombre, accompagne les étapes clés ; sa fille Chiara prend part à l’aventure et propulse l’atelier dans l’ère des réseaux tout en apprenant les codes du sur-mesure. Cette dynamique mère-fille a d’ailleurs ouvert la porte à de nouveaux projets : conserver le sur-mesure d’exception, tout en imaginant une ligne plus accessible, sans renoncer aux matières nobles qui font l’ADN de la maison.
L’exigence d’Angela rayonne aussi au-delà de Monaco. Membre active de la World Federation of Master Tailors (WFMT), elle représente la Principauté lors des grands congrès biennaux, comme à Biella en 2023, et œuvre à la transmission d’un métier rare au sein des réseaux professionnels locaux (Femmes Chefs d’Entreprises de Monaco, initiatives de formation). Ce maillage international et associatif replace le geste tailleur au centre d’un écosystème culturel et économique qui dépasse l’atelier. Cette parole d’artisan parle aussi au public de Monaco : invitée des émissions économiques locales, la fondatrice d’AMC Haute Couture défend régulièrement le savoir-faire monégasque à l’antenne, rappelant que le sur-mesure n’est pas un luxe inaccessible mais une culture du vêtement juste — celui qui épouse la personne et traverse le temps.
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L’adresse monégasque devient son langage. “Made in Monaco”, matières nobles et fils naturels en sont la grammaire quotidienne — un manifeste déjà affiché dans sa présentation officielle, qui revendique aussi une présence à Monte-Carlo “depuis 1996”. Au-delà du slogan, cela raconte surtout une éthique : privilégier la qualité et l’empreinte juste sur la peau, faire du vêtement une seconde peau plus qu’un simple objet. Cette maison est une histoire de famille. À ses côtés, son mari Giovanni, pilier de l’ombre, accompagne les étapes clés ; sa fille Chiara prend part à l’aventure et propulse l’atelier dans l’ère des réseaux tout en apprenant les codes du sur-mesure. Cette dynamique mère-fille a d’ailleurs ouvert la porte à de nouveaux projets : conserver le sur-mesure d’exception, tout en imaginant une ligne plus accessible, sans renoncer aux matières nobles qui font l’ADN de la maison.
L’exigence d’Angela rayonne aussi au-delà de Monaco. Membre active de la World Federation of Master Tailors (WFMT), elle représente la Principauté lors des grands congrès biennaux, comme à Biella en 2023, et œuvre à la transmission d’un métier rare au sein des réseaux professionnels locaux (Femmes Chefs d’Entreprises de Monaco, initiatives de formation). Ce maillage international et associatif replace le geste tailleur au centre d’un écosystème culturel et économique qui dépasse l’atelier. Cette parole d’artisan parle aussi au public de Monaco : invitée des émissions économiques locales, la fondatrice d’AMC Haute Couture défend régulièrement le savoir-faire monégasque à l’antenne, rappelant que le sur-mesure n’est pas un luxe inaccessible mais une culture du vêtement juste — celui qui épouse la personne et traverse le temps.
Busan, scène internationale et un rendez-vous au carrefour des cultures
Au-delà d’une simple assemblée de maîtres tailleurs, le congrès de Busan s’annonce comme un véritable carrefour culturel, un lieu où le fil de l’histoire tisse des liens invisibles entre les continents. La World Federation of Master Tailors (WFMT), fondée en 1910 à Bruxelles après une première organisation en 1865, incarne l’élite mondiale d’un artisanat qui, depuis plus d’un siècle, traverse les époques sans jamais perdre son essence : l’art de sublimer la silhouette par la coupe, la matière et le geste. Ses congrès biennaux, organisés aux quatre coins du globe, sont devenus les Olympiades de la couture sur-mesure, un espace où traditions ancestrales et visions avant-gardistes se rencontrent pour façonner la mode de demain.
De Paris en 1910, qui réunit 250 tailleurs de 15 nations, à Séoul en 2013, Taipei en 2017, ou Biella en 2023, capitale italienne des étoffes fines, chaque édition a été le témoin d’une époque, reflétant les mutations esthétiques et techniques d’un art en perpétuelle réinvention. Ces rencontres ne se limitent pas à l’échange de savoir-faire : elles deviennent le théâtre de dialogues silencieux entre cultures, où chaque pli, chaque couture, chaque broderie raconte l’histoire d’un pays. À Busan, port sud-coréen vibrant au croisement des routes maritimes de l’Asie, plus de cinquante nations viendront présenter leur excellence. Les drapés fluides et solaires de la Méditerranée côtoieront la précision millimétrée des coupes asiatiques ; les broderies d’inspiration byzantine trouveront écho dans la délicatesse des soieries japonaises ; les lignes sobres et minimalistes venues de Scandinavie dialogueront avec l’opulence baroque d’ateliers d’Europe centrale. Chaque pièce présentée sera une passerelle culturelle, un fragment d’identité transformé en œuvre portable.
Pour AMC Haute Couture, cette scène mondiale est bien plus qu’une vitrine : c’est une déclaration d’intention. L’élégance monégasque, à la fois intemporelle et audacieuse, y fera entendre sa voix, capable de séduire aussi bien sur les podiums méditerranéens que sur les passerelles asiatiques. Angela Petrulli, l’âme créatrice de la maison, incarnera cette diplomatie du style : une couture subtile, nourrie par la précision méditerranéenne et la puissance expressive des influences orientales. La collection qu’elle dévoilera à Busan se veut un dialogue visuel entre héritage et innovation. Des volumes sculpturaux inspirés des architectures de la Principauté se mêleront à des textures fluides évoquant les reflets argentés de la Méditerranée. Les broderies, elles, rendront hommage aux motifs traditionnels asiatiques, intégrés avec modernité dans des coupes qui resteront résolument AMC : affirmées, élégantes, pensées pour sublimer la personne qui les porte. Dans un monde où la mode tend à s’uniformiser, AMC Haute Couture revendique l’unicité par l’échange. Fidèle à ses racines mais ouverte aux influences, la maison défend une idée rare : que la couture n’est pas seulement une question de tendance ou de technique, mais un langage universel, capable de raconter des histoires, de relier les peuples et de traverser les époques. À Busan, cette vision ne sera pas seulement exposée : elle sera vécue. Sur scène, dans les coulisses, au détour d’un échange entre deux créateurs venus de continents opposés, dans le regard d’un spectateur qui découvre, au-delà du vêtement, l’âme de celui qui l’a conçu.
De Paris en 1910, qui réunit 250 tailleurs de 15 nations, à Séoul en 2013, Taipei en 2017, ou Biella en 2023, capitale italienne des étoffes fines, chaque édition a été le témoin d’une époque, reflétant les mutations esthétiques et techniques d’un art en perpétuelle réinvention. Ces rencontres ne se limitent pas à l’échange de savoir-faire : elles deviennent le théâtre de dialogues silencieux entre cultures, où chaque pli, chaque couture, chaque broderie raconte l’histoire d’un pays. À Busan, port sud-coréen vibrant au croisement des routes maritimes de l’Asie, plus de cinquante nations viendront présenter leur excellence. Les drapés fluides et solaires de la Méditerranée côtoieront la précision millimétrée des coupes asiatiques ; les broderies d’inspiration byzantine trouveront écho dans la délicatesse des soieries japonaises ; les lignes sobres et minimalistes venues de Scandinavie dialogueront avec l’opulence baroque d’ateliers d’Europe centrale. Chaque pièce présentée sera une passerelle culturelle, un fragment d’identité transformé en œuvre portable.
Pour AMC Haute Couture, cette scène mondiale est bien plus qu’une vitrine : c’est une déclaration d’intention. L’élégance monégasque, à la fois intemporelle et audacieuse, y fera entendre sa voix, capable de séduire aussi bien sur les podiums méditerranéens que sur les passerelles asiatiques. Angela Petrulli, l’âme créatrice de la maison, incarnera cette diplomatie du style : une couture subtile, nourrie par la précision méditerranéenne et la puissance expressive des influences orientales. La collection qu’elle dévoilera à Busan se veut un dialogue visuel entre héritage et innovation. Des volumes sculpturaux inspirés des architectures de la Principauté se mêleront à des textures fluides évoquant les reflets argentés de la Méditerranée. Les broderies, elles, rendront hommage aux motifs traditionnels asiatiques, intégrés avec modernité dans des coupes qui resteront résolument AMC : affirmées, élégantes, pensées pour sublimer la personne qui les porte. Dans un monde où la mode tend à s’uniformiser, AMC Haute Couture revendique l’unicité par l’échange. Fidèle à ses racines mais ouverte aux influences, la maison défend une idée rare : que la couture n’est pas seulement une question de tendance ou de technique, mais un langage universel, capable de raconter des histoires, de relier les peuples et de traverser les époques. À Busan, cette vision ne sera pas seulement exposée : elle sera vécue. Sur scène, dans les coulisses, au détour d’un échange entre deux créateurs venus de continents opposés, dans le regard d’un spectateur qui découvre, au-delà du vêtement, l’âme de celui qui l’a conçu.
















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