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Journée de la Terre

Écoutez un regard décalé


Par Rédigé le 22/04/2015 (dernière modification le 22/04/2015)

22 avril: journée mondiale de la Terre. Comme toutes les "journée de quelque chose", c'est l'occasion aujourd'hui de rappeler tout ce que les hommes font endurer à leur planète et aussi tout ce qui se fait pour tenter de limiter ces dégâts.


journee_de_la_terre.mp3 Journée de la Terre.mp3  (504.73 Ko)

L'intérêt de ces journée est entre autres de sensibiliser les opinions publiques internationales. La production livresque et journalistique sur ces questions écologiques et environnementales est de plus en plus importante et c'est tant mieux. C'est en informant et en s'informant que les populations seront à quoi s'en tenir.

La lutte contre le réchauffement climatique n'est plus une simple déclaration d'intérêt. Nous le vivons au quotidien. Ainsi après que 2014 ait été déclarée année la plus chaude depuis que l'on enregistre les données climatiques, mars 2015 a quant à lui été le mois le plus chaud depuis aussi que l'on s'intéresse à ce type de questions. De tristes records. On peut même lire que l'on pourrait pour la fin de notre siècle augmenter la température de notre planète de 4 degrés ce qui serait plus que l'augmentation ressentie entre il y a 20.000 ans et aujourd'hui. Effrayant, oui mais pourquoi? Il y a encore quelques années, en Occident peu voyait où si situait le problème. Que la température ne soit pas trop froide en hiver était plutôt une bonne nouvelle, notre porte monnaie ne pouvait que mieux s'en porter à la réception des factures de chauffage.

Mais aujourd'hui nul ne peut ignorer les conséquences du réchauffement climatique. Celle de la fonte des glaces par exemple qui fait augmenter le niveau de la mer et entraîne la disparition de terres, obligeant les populations à migrer vers d'autres lieux dans le meilleur des cas, si elles ne sont pas directement victimes de catastrophes naturelles telles que des inondations. Où vont ces populations? Naturellement, elles cherchent des endroits sûrs et au minimum vivriers où s'installer pour vivre normalement.

Avons-nous bien compris que les guerres actuelles sont aussi le fruit du réchauffement climatique? Que les réfugiés syriens, éthiopiens, libyens sont aussi les victimes de ces aléas naturels? Que les agriculteurs de ces pays ne pouvant plus subvenir aux besoins de leurs familles s'exilent vers les villes où ils ne survivront que difficilement et deviendront d'une façon où d'une autre victime actives ou non d'extrémistes politiques ou religieux. La bataille de l'accès à l'eau par exemple n'est pas un leurre.
La mondialisation fait que ce qui se passe à des milliers de kilomètres de chez nous désormais nous concerne directement. Il n'est plus temps de fermer les yeux mais au contraire d'affronter une réalité de plus en plus criante. L'horreur qui se déroule en Méditerranée n'a pas de nom mais les solutions que semblent vouloir prendre l'Union européenne ne peuvent être que des placebo pour les malheureux qui ont réussi à survivre à ce cauchemar. Ce qui est à revoir ce sont nos politiques, notre comportement vis-à-vis de certains continents et pays. Les responsables économiques ont leur part de responsabilités et il est urgent que les mentalités changent.

Le rendez-vous à Paris en décembre est une occasion donnée aux dirigeants politiques et économique de ce monde de prouver qu'ils ont compris qu'il s'agit ni plus ni moins d'une question de survie. Ce n'est plus une question d'argent, de pouvoir et d'autres critères qui ont toujours depuis la nuit des temps régi nos sociétés, non désormais il s'agit de survie.
Pour arriver à un accord entre tous les participants, car on en est là, c'est-à-dire convaincre, persuader les uns et les autres de la gravité et de l'urgence de la situation, il ne faudra pas hésiter à tenir un tel discours. Sinon, ce sera l'échec assuré. Après viendra seulement la mise en place de nouvelles politiques. Le chemin est long et cahoteux, mais nous n'avons pas le choix.









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