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Au kin-ball, un ballon d’essai géant


Par Rédigé le 09/10/2018 (dernière modification le 08/10/2018)

Atypique et spectaculaire, le kin-ball attire plus de 500 licenciés en France. Présentation de ce sport encore méconnu du public.


Au kin-ball, la posture des sportifs évoque celle d'Atlas. Photo (c) Mélisa Launay
Au kin-ball, la posture des sportifs évoque celle d'Atlas. Photo (c) Mélisa Launay
kin_ball.mp3 Kin-ball.mp3  (1.01 Mo)

En apparence, le terme d'"épreuve sportive" semble tout à fait se rapporter au kin-ball. Lors des phases de mise en jeu, la posture des athlètes n’a rien à envier à l’attitude d’Atlas soutenant à bout de bras le globe terrestre, la tête rentrée dans les épaules. Mais en réalité, ce sport n’a rien des douze travaux d’Hercule. Le ballon géant utilisé est plus impressionnant par sa taille (1,22 mètre de diamètre) que par son poids (moins d’un kilo). Pas de quoi faire ployer le commun des mortels.

D’autre part, le kin-ball est une activité loin d’être aussi statique que les sculptures antiques: son appellation vient du mot grec kinesis qui signifie mouvement. Inventé au Québec dans les années '80, le kin-ball regroupe plus de 500 licenciés dans l’Hexagone.


Trois équipes sans filet

A Berric (Morbihan), le club fondé en 2012 compte près de 70 adhérents de tout âge. A l’occasion de la reprise de l’entraînement en septembre, l’association offrait aux béotiens l’opportunité de découvrir et d’expérimenter la pratique. La discipline s’apparente vaguement au volley, si ce n’est qu’elle se joue à trois équipes de quatre joueurs et sans filet. Tout ce beau monde s’affronte sur un demi-terrain de handball (20 x 20 mètres).

L’équipe qui engage appelle une des deux autres équipes au moment où elle frappe la balle géante. L’équipe désignée doit alors se saisir de la sphère avant qu’elle ne touche le sol. Si elle réussit, elle nomme à son tour une des deux autres formations qui aura alors la tâche de rattraper le précieux globe. L’équipe qui n’arrive pas à s’emparer correctement du ballon perd le point qui est attribué à chacun des deux adversaires. La formation qui parvient à capitaliser trois manches de 13 points chacune remporte la partie.

Parfaite osmose

La discipline demande attention, réactivité et vivacité. Enlevé et intensif, le jeu ne laisse que peu de répit aux participants. Les efforts peuvent être violents. Le kin-ball requiert également une parfaite osmose au sein de l’équipe: il nécessite de se coordonner pour couvrir l’ensemble du terrain et de bien communiquer afin d’ajuster en permanence la tactique aux mouvements des adversaires.

Le kin-ball est accessible à tous. Il faudra cependant plusieurs séances d’entrainement pour maîtriser la technique de frappe du ballon. Une fois familiarisé, la quête du globe donne lieu à des actions enflammées et spectaculaires faites de plongeons et glissades en tous genres. Le pratiquant devra donc se prémunir des frictions avec le sol en adoptant les protections adéquates: jambières, genouillères, coudières... Et concilier au mieux deux nécessités contradictoires: s’envelopper d’une solide cuirasse tout en adoptant une tenue légère permettant de reprendre son souffle. Un dilemme hautement cornélien.










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