
Comme pour beaucoup de ses semblables, on ne peut s’empêcher de penser à l’influence qu’a pu exercer sur lui Alexandre Dumas père.
Michel Zévaco est né à Ajaccio le 1er février 1860 et meurt le 8 août 1918 à Eaubonne dans le département actuel du Val-d'Oise. D’abord enseignant puis militaire et ensuite journaliste engagé et militant anarchiste plusieurs fois emprisonné, il fut à partir de 1900 un feuilletoniste aussi prolifique que talentueux. Il utilise à la perfection les règles de ce genre littéraire, les méchants sont odieux, les héros parfaits, les femmes toujours fatales et les amours sublimes et destructrices au long des quelque 5.000 pages de l'oeuvre.
.On retient surtout de lui qu’il fut un grand auteur populaire au début du XXe siècle, l’égal de Gaston Leroux, auteur des célèbres romans "Le mystère de la chambre jaune" et "Le Parfum de la dame en noir". Ils furent d’ailleurs un temps collègues au quotidien "Le Matin". C'est dans ce quotidien d'ailleurs, que Michel Zévaco publia la série "Les Pardaillan", 10 romans la composent, ils sont parus d'abord en feuilleton, entre 1902 et 1918, dans "La Petite République socialiste" puis dans "Le Matin", Les Pardaillan, L’épopée d’Amour, La Fausta, La Fausta vaincue, Pardaillan et Fausta, Les amours de Chico, Le Fils de Pardaillan, Le trésor de Fausta, La fin de Fausta.
Le jeune Jean-Paul Sartre en fut un lecteur passionné, il le révèle dans "Les mots", son autobiographie publiée en 1963 dans la revue "Les temps modernes" et l’année suivante chez Gallimard. "Surtout, je lisais tous les jours, dans Le Matin, le feuilleton de Michel Zévaco : cet auteur de génie, sous l’influence de Hugo, avait inventé le roman de cape et d’épée républicain. Ses héros représentaient le peuple ; ils faisaient et défaisaient les empires, prédisaient dès le XIVe siècle la Révolution française, protégeaient par bonté d’âme des rois enfants ou des rois fous contre leurs ministres, souffletaient les rois méchants. Le plus grand de tous, Pardaillan, c’était mon maître : cent fois, pour l'imiter, superbement campé sur mes jambes de coq, j’ai giflé Henri III et Louis XIII".
"J’ai lu" rééditera en format poche les dix volumes de la série d'ici à l'automne. Les deux premiers tomes sont déjà parus "Les Pardaillan" et "L'épopée d'amour", respectivement 960 et 763 pages.
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Michel Zévaco est né à Ajaccio le 1er février 1860 et meurt le 8 août 1918 à Eaubonne dans le département actuel du Val-d'Oise. D’abord enseignant puis militaire et ensuite journaliste engagé et militant anarchiste plusieurs fois emprisonné, il fut à partir de 1900 un feuilletoniste aussi prolifique que talentueux. Il utilise à la perfection les règles de ce genre littéraire, les méchants sont odieux, les héros parfaits, les femmes toujours fatales et les amours sublimes et destructrices au long des quelque 5.000 pages de l'oeuvre.
.On retient surtout de lui qu’il fut un grand auteur populaire au début du XXe siècle, l’égal de Gaston Leroux, auteur des célèbres romans "Le mystère de la chambre jaune" et "Le Parfum de la dame en noir". Ils furent d’ailleurs un temps collègues au quotidien "Le Matin". C'est dans ce quotidien d'ailleurs, que Michel Zévaco publia la série "Les Pardaillan", 10 romans la composent, ils sont parus d'abord en feuilleton, entre 1902 et 1918, dans "La Petite République socialiste" puis dans "Le Matin", Les Pardaillan, L’épopée d’Amour, La Fausta, La Fausta vaincue, Pardaillan et Fausta, Les amours de Chico, Le Fils de Pardaillan, Le trésor de Fausta, La fin de Fausta.
Le jeune Jean-Paul Sartre en fut un lecteur passionné, il le révèle dans "Les mots", son autobiographie publiée en 1963 dans la revue "Les temps modernes" et l’année suivante chez Gallimard. "Surtout, je lisais tous les jours, dans Le Matin, le feuilleton de Michel Zévaco : cet auteur de génie, sous l’influence de Hugo, avait inventé le roman de cape et d’épée républicain. Ses héros représentaient le peuple ; ils faisaient et défaisaient les empires, prédisaient dès le XIVe siècle la Révolution française, protégeaient par bonté d’âme des rois enfants ou des rois fous contre leurs ministres, souffletaient les rois méchants. Le plus grand de tous, Pardaillan, c’était mon maître : cent fois, pour l'imiter, superbement campé sur mes jambes de coq, j’ai giflé Henri III et Louis XIII".
"J’ai lu" rééditera en format poche les dix volumes de la série d'ici à l'automne. Les deux premiers tomes sont déjà parus "Les Pardaillan" et "L'épopée d'amour", respectivement 960 et 763 pages.
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