
Si Pékin disparait régulièrement sous une pollution opaque et que la banquise fond comme neige au soleil, les conséquences du dérèglement se font aussi sentir dans nos campagnes.
Christian Buisson, Saint-Marcellinois de 72 ans, est adepte de chasse et de pêche. Il évoque avec tristesse cette nature qu'il peine désormais à reconnaître: "Quand j'allais pêcher dans la Cumane, à 18 ans, il fallait mettre des cuissardes pour traverser. Maintenant la rivière a séché, je la traverse avec des baskets. Ils relâchent parfois des truites, sinon il n'y aurait plus un poisson. Quant au barrage de Choranche il est 20 mètres au-dessous de son niveau normal".
Un phénomène couplé à l'arrivée de nouveaux ravageurs tels que la Pyrale du Buis (papillon blanc dont la chenille s'attaque aux arbustes éponymes) ayant déjà colonisé 82 départements en France métropolitaine: "Il y a deux ans pour l'ouverture de la chasse il y en avait tellement qu'on aurait dit qu'il neigeait".
Même constat alarmant du côté de l'apiculture avec Daniel Winter, président de l'Abeille Saint-Marcellinoise. "Les abeilles connaissent un fort taux de mortalité, une baisse de disponibilité de l'alimentation. Notre insecte pollinisateur subit les conséquences de la pollution et du changement climatique", déclarait-il lors de l'assemblée générale avant de rappeler le lien étroit unissant l'abeille à l'homme: "Nous partageons les mêmes enjeux de survie et d'adaptation. Il est temps de réagir".
Christian Buisson, Saint-Marcellinois de 72 ans, est adepte de chasse et de pêche. Il évoque avec tristesse cette nature qu'il peine désormais à reconnaître: "Quand j'allais pêcher dans la Cumane, à 18 ans, il fallait mettre des cuissardes pour traverser. Maintenant la rivière a séché, je la traverse avec des baskets. Ils relâchent parfois des truites, sinon il n'y aurait plus un poisson. Quant au barrage de Choranche il est 20 mètres au-dessous de son niveau normal".
Un phénomène couplé à l'arrivée de nouveaux ravageurs tels que la Pyrale du Buis (papillon blanc dont la chenille s'attaque aux arbustes éponymes) ayant déjà colonisé 82 départements en France métropolitaine: "Il y a deux ans pour l'ouverture de la chasse il y en avait tellement qu'on aurait dit qu'il neigeait".
Même constat alarmant du côté de l'apiculture avec Daniel Winter, président de l'Abeille Saint-Marcellinoise. "Les abeilles connaissent un fort taux de mortalité, une baisse de disponibilité de l'alimentation. Notre insecte pollinisateur subit les conséquences de la pollution et du changement climatique", déclarait-il lors de l'assemblée générale avant de rappeler le lien étroit unissant l'abeille à l'homme: "Nous partageons les mêmes enjeux de survie et d'adaptation. Il est temps de réagir".