Portrait anonyme d'Erauso attribué à Juan van der Hamen (vers 1626)
L’ouvrage traduit par Guillaume Contré est paru récemment aux Éditions Grasset dans la collection "Littérature étrangère". Il avait été publié en 2024 sous le titre "Las niñas del naranjel" chez Random House Argentina.
Dans "Les griffes de la forêt", son troisième roman, Gabriela Cabezón Cámara se penche d'une manière épistolaire mais aussi picaresque, sur la vie de Catalina de Erauso. Née en 1585 ou 1592 à San Sebastián, elle quitte à 15 ans, déguisée en homme, le couvent où elle a été placée tout enfant et s’appellera Antonio. Elle rejoindra le Nouveau monde et se mettra au service de l’armée espagnole.
Un soir, elle déserte après avoir libéré deux jeunes Indiennes et c’est la vie dans la jungle qui "est un animal multiple où la vie pousse comme la lave jaillit des volcans".
Elle écrit à sa tante et lui raconte sa vie mouvementée, années de couvent, aventures en Amérique et autres péripéties. La conquête espagnole de l’Amérique ou son évocation a inspiré de nombreux ouvrages littéraires, tout s’y prête, une géographie peu précise, des légendes qui enflamment les imaginations, des trésors fabuleux que l’on recherche.
La langue qu'utilise Gabriela Cabezón Cámara imite l’espagnol du XVIIe siècle et le texte est émaillé de chansons en basque, la langue guarani apparaît dans les dialogues avec les jeunes indiennes Mitãkuña et Michï.
Gabriela Cabezón Cámara est née le 4 novembre 1968 près de la capitale argentine. Elle a étudié les lettres à l'Université de Buenos Aires, puis a exercé quelques métiers, particulièrement dans le journalisme, avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Ses romans et nouvelles connaissent très vite un succès qui ne se dément pas, parmi eux Les aventures de la China Iron, sélectionné pour le prestigieux International Booker Prize 2020 et le prix Médicis étranger 2021. "Les Griffes de la forêt" traduit en une quinzaine de langues, a remporté de nombreux prix dont en 2024, le plus important d’Amérique latine, le prix Sor Juana Inés de la Cruz créé en1992 et qui récompense une oeuvre littéraire de femme. Elle est actuellement l’une des autrices latino-américaines les plus en vue, qui s’implique dans les luttes féministes et écologiques. Elle est l’une des instigatrices du mouvement "NiUnaMenos "Pas une de moins".
Elle excelle dans la réécriture des mythes argentins. Elle est la première étonnée de son succès et déclarait lors d’un passage à Paris "Les Aventures de China Iron est un roman qui prend sa source dans la plus pure tradition littéraire de mon pays, la littérature gauchesque. Jamais je n’aurais pensé qu’il serait lu en dehors de l’Argentine". C'est un récit dans lequel elle réécrit un grand classique de la littérature argentine "Martin Fierro" (1872), de José Hernández, mais elle le reprend du point de vue de la femme du héros….
Selon la revue les Missives, "Gabriela Cabezón Cámara, une écrivaine, journaliste et militante féministe argentine, (est) considérée, à raison, comme l’une des figures les plus importantes de la littérature latino-américaine".
Dans "Les griffes de la forêt", son troisième roman, Gabriela Cabezón Cámara se penche d'une manière épistolaire mais aussi picaresque, sur la vie de Catalina de Erauso. Née en 1585 ou 1592 à San Sebastián, elle quitte à 15 ans, déguisée en homme, le couvent où elle a été placée tout enfant et s’appellera Antonio. Elle rejoindra le Nouveau monde et se mettra au service de l’armée espagnole.
Un soir, elle déserte après avoir libéré deux jeunes Indiennes et c’est la vie dans la jungle qui "est un animal multiple où la vie pousse comme la lave jaillit des volcans".
Elle écrit à sa tante et lui raconte sa vie mouvementée, années de couvent, aventures en Amérique et autres péripéties. La conquête espagnole de l’Amérique ou son évocation a inspiré de nombreux ouvrages littéraires, tout s’y prête, une géographie peu précise, des légendes qui enflamment les imaginations, des trésors fabuleux que l’on recherche.
La langue qu'utilise Gabriela Cabezón Cámara imite l’espagnol du XVIIe siècle et le texte est émaillé de chansons en basque, la langue guarani apparaît dans les dialogues avec les jeunes indiennes Mitãkuña et Michï.
Gabriela Cabezón Cámara est née le 4 novembre 1968 près de la capitale argentine. Elle a étudié les lettres à l'Université de Buenos Aires, puis a exercé quelques métiers, particulièrement dans le journalisme, avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Ses romans et nouvelles connaissent très vite un succès qui ne se dément pas, parmi eux Les aventures de la China Iron, sélectionné pour le prestigieux International Booker Prize 2020 et le prix Médicis étranger 2021. "Les Griffes de la forêt" traduit en une quinzaine de langues, a remporté de nombreux prix dont en 2024, le plus important d’Amérique latine, le prix Sor Juana Inés de la Cruz créé en1992 et qui récompense une oeuvre littéraire de femme. Elle est actuellement l’une des autrices latino-américaines les plus en vue, qui s’implique dans les luttes féministes et écologiques. Elle est l’une des instigatrices du mouvement "NiUnaMenos "Pas une de moins".
Elle excelle dans la réécriture des mythes argentins. Elle est la première étonnée de son succès et déclarait lors d’un passage à Paris "Les Aventures de China Iron est un roman qui prend sa source dans la plus pure tradition littéraire de mon pays, la littérature gauchesque. Jamais je n’aurais pensé qu’il serait lu en dehors de l’Argentine". C'est un récit dans lequel elle réécrit un grand classique de la littérature argentine "Martin Fierro" (1872), de José Hernández, mais elle le reprend du point de vue de la femme du héros….
Selon la revue les Missives, "Gabriela Cabezón Cámara, une écrivaine, journaliste et militante féministe argentine, (est) considérée, à raison, comme l’une des figures les plus importantes de la littérature latino-américaine".










Pièce d’or espagnole adjugée 3 millions d’euros








