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L’Université Paris-Dauphine se mobilise pour les otages en Syrie


Par F.G. Rédigé le 06/03/2014 (dernière modification le 05/03/2014)

Ce jeudi 6 mars, cela fera neuf mois que quatre journalistes français sont otages en Syrie. Parmi eux, Nicolas Hénin, diplômé en 1998 de l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) de l’Université Paris-Dauphine. A cette occasion, l’université se mobilise.


ipj_otages_syrie.mp3 IPJ_otages_Syrie.mp3  (175.92 Ko)

Les quatre otages sont Didier François, Édouard Élias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès. Deux sont journalistes et deux photojournalistes. Les deux grands reporters, Didier François et Nicolas Hénin sont des journalistes habitués des terrains de conflit. S’ils ont été enlevés, c’est en raison du développement actuel, en Syrie, d’un véritable "business des otages": tout journaliste est systématiquement kidnappé pour sa valeur marchande ou pour servir de bouclier humain.

En solidarité avec les otages journalistes, l’Université Paris-Dauphine installe leurs portraits sur les grilles de l’université, boulevard Lannes à Paris. Une première initiative pour appeler la communauté dauphinoise à soutenir leur libération.
A 11h45, une bâche avec les portraits des quatre otages sera déroulée par le Président Laurent Batsch sur les grilles de Dauphine, en présence de membres du comité "Otages en Syrie" dont Florence Aubenas, Serge July et de Pierre-Yves Hénin, père de Nicolas Hénin et ancien président de l’université Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Au même moment, des étudiants du département journalisme (IPJ) seront présents dans le hall pour recueillir des signatures appelant à la libération des otages. Ces signatures seront remises ensuite au comité de soutien.
Un mois plus tard, le lundi 7 avril à 18h, une conférence sera organisée à Dauphine sur le thème "Zones Interdites", ces pays et régions où il devient impossible de travailler non seulement pour les journalistes, mais également pour tous les expatriés, quel que soit leur secteur d’activité professionnelle. Elle sera animée par le grand reporter Olivier Weber, ancien ambassadeur de France et prix Albert Londres.

Par sa mobilisation, l’université apporte son soutien à l’un de ses diplômés, mais affirme également que c’est de la liberté de chacun d’aller et venir dont il s’agit. Car les prises d’otages concernent désormais tous ceux qui travaillent dans ces "zones interdites", qu’ils soient journalistes, spécialistes de l’humanitaire ou expatriés envoyés par leur entreprise.









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