L’immense bâtisse sans jardin domine le port et depuis les belles fenêtres en arcade on a une vue spectaculaire sur le port de pêche de Saint-Jean-de-Luz, la ville et la côte. (c) DR
Le bien inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, notamment les murs extérieurs et la façade principale, appartient à la même famille depuis 150 ans. Laquelle, après de nombreuses hésitations, a décidé de s’en séparer. Certains de ses membres n’étaient pas favorables à cette vente ou alors à un prix de beaucoup supérieur au marché.
Connue sous le nom de Maison de l’Infante, elle a d’abord été proposée dès 2022 sur le "off market" au prix de 12,6 millions d’euros, puis elle sera officiellement en vente à 10 millions d’euros car il faut tenir compte des travaux à réaliser. "Restaurer un bâtiment protégé coûte forcément plus cher", indique Philippe Thomine-Desmazures, directeur général de Barnes Côte Basque chargé de la vente, il parle de 5.000 à 6.000 € par m². La Maison de l’Infante vaudrait quelque 15.000 € le m² après travaux, ce qui ne surprend guère pour ce genre de résidences à Saint-Jean-de-Luz. L’immense bâtisse sans jardin domine le port et depuis les belles fenêtres en arcade on a une vue spectaculaire sur le port de pêche de Saint-Jean-de-Luz, la ville et la côte.
Elle a été construite vers 1640 par l’armateur basque Joannot de Haranede et a été appelée Maison Joanoeni.
Elle se compose de quatre étages surmontés de plusieurs tourelles et a une superficie totale de 1.050 m². Trois locaux commerciaux occupent le rez-de-chaussée, il y a un appartement au deuxième étage et deux autres au troisième. Des pièces de réception et la chambre de l’Infante se trouvent au premier étage.
"Il est possible d’aménager une terrasse en ouvrant la toiture d’une tourelle qui se trouve en retrait et qui n’est pas visible depuis le port" déclare Philippe Thomine-Desmazures. Cependant, il ne sera pas possible de modifier la salle aux poutres au premier étage. En effet, les splendides parquets, l’extraordinaire cheminée et les poutres peintes sont protégés.
Cette maison est beaucoup trop grande pour un particulier, aussi n’est -on pas surpris d’apprendre que des groupes hôteliers s’y intéressent. Et Philippe Thomine-Desmazures de déclarer "Il serait possible de faire un hôtel de 20 à 25 chambres avec restaurants au rez-de-chaussée où il y a actuellement les trois locaux commerciaux". Des sociétés privées de maison de retraite se sont aussi rapprochées de l’agence.
La Maison de l’Infante a accueilli d’autres personnes illustres. Début janvier 1701, les petits-fils de Louis XIV, le duc de Bourgogne et le duc de Berry, y ont séjourné, ils accompagnaient leur frère qui rejoignait Madrid où il régnera sous le nom de Philippe V. En 1854, Napoléon III et Eugénie séjournent dans cet édifice appartenant alors à l’avocat parisien Émile Pécarrère.
Connue sous le nom de Maison de l’Infante, elle a d’abord été proposée dès 2022 sur le "off market" au prix de 12,6 millions d’euros, puis elle sera officiellement en vente à 10 millions d’euros car il faut tenir compte des travaux à réaliser. "Restaurer un bâtiment protégé coûte forcément plus cher", indique Philippe Thomine-Desmazures, directeur général de Barnes Côte Basque chargé de la vente, il parle de 5.000 à 6.000 € par m². La Maison de l’Infante vaudrait quelque 15.000 € le m² après travaux, ce qui ne surprend guère pour ce genre de résidences à Saint-Jean-de-Luz. L’immense bâtisse sans jardin domine le port et depuis les belles fenêtres en arcade on a une vue spectaculaire sur le port de pêche de Saint-Jean-de-Luz, la ville et la côte.
Elle a été construite vers 1640 par l’armateur basque Joannot de Haranede et a été appelée Maison Joanoeni.
Elle se compose de quatre étages surmontés de plusieurs tourelles et a une superficie totale de 1.050 m². Trois locaux commerciaux occupent le rez-de-chaussée, il y a un appartement au deuxième étage et deux autres au troisième. Des pièces de réception et la chambre de l’Infante se trouvent au premier étage.
"Il est possible d’aménager une terrasse en ouvrant la toiture d’une tourelle qui se trouve en retrait et qui n’est pas visible depuis le port" déclare Philippe Thomine-Desmazures. Cependant, il ne sera pas possible de modifier la salle aux poutres au premier étage. En effet, les splendides parquets, l’extraordinaire cheminée et les poutres peintes sont protégés.
Cette maison est beaucoup trop grande pour un particulier, aussi n’est -on pas surpris d’apprendre que des groupes hôteliers s’y intéressent. Et Philippe Thomine-Desmazures de déclarer "Il serait possible de faire un hôtel de 20 à 25 chambres avec restaurants au rez-de-chaussée où il y a actuellement les trois locaux commerciaux". Des sociétés privées de maison de retraite se sont aussi rapprochées de l’agence.
La Maison de l’Infante a accueilli d’autres personnes illustres. Début janvier 1701, les petits-fils de Louis XIV, le duc de Bourgogne et le duc de Berry, y ont séjourné, ils accompagnaient leur frère qui rejoignait Madrid où il régnera sous le nom de Philippe V. En 1854, Napoléon III et Eugénie séjournent dans cet édifice appartenant alors à l’avocat parisien Émile Pécarrère.
Pièce d’or espagnole adjugée 3 millions d’euros
