Plaisir de la lecture et d'une boisson chaude (c) DR
Les Beaux Livres, les éditions Pastorelly et Le Quartier Latin ont fermé successivement.
Il y avait eu un dossier spécial de Monaco Hebdo consacré au livre en Principauté en mars 2021. On voulait savoir s'il n’était pas possible d'avoir une librairie indépendante à Monaco. Différents acteurs publics et privés, les Affaires culturelles et Charlotte Casiraghi en sa qualité de présidente des Rencontres philosophiques de Monaco s’interrogeaient et chacun a manifesté l’envie de favoriser l’ouverture d’un tel lieu. Quatre personnes riches de projets ont pris contact avec le gouvernement.
Et parmi elles, Camille et Arthur Laure, la trentaine, scientifiques de formation, lui monégasque et elle française. Ils étaient installés à Montpellier et rêvaient depuis longtemps d’ouvrir un jour une librairie. Ils ne songeaient pas encore à Monaco.
"À l’époque, nous pensions à Toulouse. Et puis, nos familles nous ont partagé cet article de Monaco Hebdo, dans lequel le gouvernement monégasque montrait son intérêt pour un projet de librairie indépendante. Je me suis dit que c’était l’occasion de revenir au bercail. Il me paraissait aberrant qu’un pays indépendant ne compte pas une seule librairie indépendante" confie Arthur. Ils ont attendu quatre ans avant de voir se réaliser leur rêve qu’ils ne voulaient pas "faire au rabais"
.
Il a fallu chercher un local, l'organiser et trouver un soutien. Ils ont bénéficié d’aides financières pour l’achat du stock, 22.000€ la première année, puis 25.000€ en 2024 et 2025. La Bookinerie offre actuellement un espace à la fois compétent et chaleureux, un peu dans l’esprit des “book shops” d’outre-Manche. Arthur avait 10 ans quand il découvre ce concept. "C’était lors d’un voyage en Ecosse avec mes parents. Cela m’avait fasciné et je m’étais dit que ce serait parfait à Monaco" rappelle-t-il.
Les marges sont faibles, il faut également tenir compte de la concurrence des achats en ligne et de la Fnac locale. Il est donc absolument nécessaire de se diversifier. Aussi à côté des ouvrages de littérature générale, sciences humaines et jeunesse, trouve -t- on tout naturellement de la papeterie, des jeux de société, des cartes mais également un petit café-salon de thé. «"Aujord’hui, une librairie qui ne vend que des livres ne peut pas survivre. Il fallait proposer une expérience complète " précise Arthur.
La Bookinerie se trouve dans des logements domaniaux, mais le loyer est à la charge du couple de libraires. Camille déclare "Nous voulons fédérer une communauté de lecteurs, créer un lieu accessible, loin de toute image élitiste de Monaco ".
Avec le temps, ils organiseront clubs de lecture, ateliers et rencontres avec des auteurs. Compte tenu de leur formation, ils insisteront sur les ouvrages scientifiques mais ils n’oublieront pas pour cela les auteurs locaux dont ils faciliteront la diffusion.
"Le but est d’avoir un lieu de convivialité, de rencontres et d’échanges. A terme, nous organiserons des ateliers lectures pour les enfants - d’ailleurs des personnes se sont déjà proposées ce qui est super - mais aussi des séances de dédicaces d’auteurs… ".
Il y avait eu un dossier spécial de Monaco Hebdo consacré au livre en Principauté en mars 2021. On voulait savoir s'il n’était pas possible d'avoir une librairie indépendante à Monaco. Différents acteurs publics et privés, les Affaires culturelles et Charlotte Casiraghi en sa qualité de présidente des Rencontres philosophiques de Monaco s’interrogeaient et chacun a manifesté l’envie de favoriser l’ouverture d’un tel lieu. Quatre personnes riches de projets ont pris contact avec le gouvernement.
Et parmi elles, Camille et Arthur Laure, la trentaine, scientifiques de formation, lui monégasque et elle française. Ils étaient installés à Montpellier et rêvaient depuis longtemps d’ouvrir un jour une librairie. Ils ne songeaient pas encore à Monaco.
"À l’époque, nous pensions à Toulouse. Et puis, nos familles nous ont partagé cet article de Monaco Hebdo, dans lequel le gouvernement monégasque montrait son intérêt pour un projet de librairie indépendante. Je me suis dit que c’était l’occasion de revenir au bercail. Il me paraissait aberrant qu’un pays indépendant ne compte pas une seule librairie indépendante" confie Arthur. Ils ont attendu quatre ans avant de voir se réaliser leur rêve qu’ils ne voulaient pas "faire au rabais"
.
Il a fallu chercher un local, l'organiser et trouver un soutien. Ils ont bénéficié d’aides financières pour l’achat du stock, 22.000€ la première année, puis 25.000€ en 2024 et 2025. La Bookinerie offre actuellement un espace à la fois compétent et chaleureux, un peu dans l’esprit des “book shops” d’outre-Manche. Arthur avait 10 ans quand il découvre ce concept. "C’était lors d’un voyage en Ecosse avec mes parents. Cela m’avait fasciné et je m’étais dit que ce serait parfait à Monaco" rappelle-t-il.
Les marges sont faibles, il faut également tenir compte de la concurrence des achats en ligne et de la Fnac locale. Il est donc absolument nécessaire de se diversifier. Aussi à côté des ouvrages de littérature générale, sciences humaines et jeunesse, trouve -t- on tout naturellement de la papeterie, des jeux de société, des cartes mais également un petit café-salon de thé. «"Aujord’hui, une librairie qui ne vend que des livres ne peut pas survivre. Il fallait proposer une expérience complète " précise Arthur.
La Bookinerie se trouve dans des logements domaniaux, mais le loyer est à la charge du couple de libraires. Camille déclare "Nous voulons fédérer une communauté de lecteurs, créer un lieu accessible, loin de toute image élitiste de Monaco ".
Avec le temps, ils organiseront clubs de lecture, ateliers et rencontres avec des auteurs. Compte tenu de leur formation, ils insisteront sur les ouvrages scientifiques mais ils n’oublieront pas pour cela les auteurs locaux dont ils faciliteront la diffusion.
"Le but est d’avoir un lieu de convivialité, de rencontres et d’échanges. A terme, nous organiserons des ateliers lectures pour les enfants - d’ailleurs des personnes se sont déjà proposées ce qui est super - mais aussi des séances de dédicaces d’auteurs… ".
Pièce d’or espagnole adjugée 3 millions d’euros
