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ACTUS DE HONGRIE


Par Rédigé le 20/03/2010 (dernière modification le 20/03/2010)

Voyage princier
La Hongrie devra encore attendre
Un rebondissement dans l'affaire de disparition


Voyage princier

Le Prince Charles qui a déjà effectué trois visites officielles en Hongrie en 1990, 1994 et 2000, est revenu cette semaine pour une nouvelle visite officielle de trois jours à l'invitation du président László Sólyom. Au cours du dîner de gala offert au Palais Sandor par ce dernier, le Prince s'est dit fier de ses origines hongroises, précisant "Un lien spécial m'attache à la Hongrie car je suis fier d'être hongrois à 1/32e, grâce à une arrière-arrière-arrière grand-mère, la baronne Rhédey". Avant le dîner, le président lui avait remis la Grand-croix de la République hongroise en récompense de "ses efforts et son travail accompli dans le domaine de la protection de l'environnement". Accompagné de son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, l'héritier de la couronne britannique fait un voyage d'une semaine dans plusieurs pays d'Europe centrale et s'est d'abord rendu en Pologne puis terminera par la République tchèque. A Budapest, le prince a repris quelques thèmes qui lui sont chers, changement climatique et environnement, préservation du patrimoine, économie du savoir, diversité, la culture et emploi des jeunes. Le couple princier a aussi rencontré le Premier ministre hongrois Gordon Bajnai et effectué un certain nombre de visites à Budapest, la grande Synagogue, l'Académie des sciences, une école secondaire et un centre environnemental. Ils ont également rencontré des membres de la communauté Rom Kalyi Jag.
 En ce qui concerne Klaudia Rhédey de Kis-Rhéde à laquelle le Prince faisait allusion, elle est née le 21 septembre 1812 à Erdöszentgyörgy en Transylvanie, actuellement Sângeorgiu de Pădure en Roumanie, elle est décédée le 1er octobre 1841 en Autriche. Elle était la fille de László comte Rhédey de Kis-Rhéde et d'Ágnes, baronne Inczédy de Nagy-Várad. Elle épousa en 1835 le duc Alexande de Württemberg, leur fils Francis, duc de Teck, 1837–1900, fut le père de Mary de Teck qui épousa George V le 6 juillet 1893. Un de leurs fils, le roi George VI était le père de l'actuelle reine Elisabeth II.

La Hongrie devra encore attendre

Voilà une déclaration qui viendra certainement doucher l'enthousiasme de ceux qui voyaient la Hongrie entrer dans la zone euro en 2014. Et ces récents propos, c'est Zsigmond Járai, ancien gouverneur de la Banque nationale de Hongrie, qui les a tenus. Il estime que 2015-2016 serait une date beaucoup plus réaliste. Pour lui, la Hongrie n'est pas encore prête et sa situation économique est très fragile, aussi serait-ce une erreur que d'imposer une monnaie forte comme l'euro à une économie mal préparée, comme l'est encore celle du pays. Zsigmond Járai était ministre des Finances entre 1998 et 2000 dans le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán, puis il fut gouverneur de la Banque nationale de Hongrie de 2001 à 2007.


Un rebondissement

le pont des Chaînes, Lanchid, à Budapest
le pont des Chaînes, Lanchid, à Budapest
On se souvient de cette pénible affaire qui avait éclaté à Budapest en décembre 2008. Ophélie Bretnacher, une jeune étudiante de 22 ans qui était en Hongrie depuis le mois de septembre précédent dans le cadre du programme européen d'échanges universitaires Erasmus, avait disparu le 4 décembre après avoir quitté seule vers 3h du matin une discothèque du centre-ville "Portside of Cuba", Dohány utca, près de la grande Synagogue Son sac et son téléphone portable avaient été découverts un peu plus tard sur un des ponts du Danube, le Lanchid, par des étudiants italiens. Le 12 février 2009, on retrouvait le corps de l'étudiante à Csepel, à quelques km au sud de Budapest. D'après les médecins légistes tant français que hongrois,il ne portait pas de traces de coups et la noyade serait probablement la cause du décès. Ce qui n'a jamais convaincu la famille de la jeune Française qui reste persuadée que tout n'a pas été mis en oeuvre dès le début de l'enquête. Des enregistrements de vidéosurveillance la montrent empruntant le pont mais on ne la voit pas ressortir. L'hypothèse criminelle, avec un agresseur poussant Ophélie dans le fleuve, semble sans doute privilégiée par la famille qui se refuse à admettre la thèse du suicide et encore moins de la noyade accidentelle vu la configuration de ce pont. Une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration et meurtre" a été ouverte en France sur la mort de la jeune étudiante. Ceci fait suite à une plainte avec constitution de partie civile de la famille d'Ophélie. Le juge d'instruction français reprendra l'enquête abandonnée par la police hongroise qui maintient qu'il s'agit d'un accident ou d'un suicide.
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