Retour sur le massacre d'Oradour où la barbarie nazie fit 642 morts le 10 juin 1944.
Reportage photo
Le 10 juin 1944, quelques jours après le débarquement des alliés en Normandie, une division allemande entre à Oradour-sur-Glane, une commune du Limousin. Il s’agit de la 2e division SS Das Reich, appartenant à la branche militaire des SS de l’Allemagne nazie.
Fouillant les maisons du village, les soldats allemands obligent tous les habitants d’Oradour à se réunir sur le Champ de Foire. Ils divisent ensuite la population en deux groupes : les hommes d’un côté, les femmes et les enfants de l’autre.
Les hommes, répartis en six lieux, sont fusillés puis brûlés par les SS.
Les femmes et les enfants sont enfermés dans l’église. Des SS tirent sur eux puis mettent feu au bâtiment. A l’entrée de l’église, on voit encore la cloche, tombée sur le sol après que le feu l’ait fait fondre.
En tout, 642 personnes sont tuées par les SS ce 10 juin 1944, 245 femmes, 207 enfants et 190 hommes. Maisons, école, église et magasins sont brûlés.
Une trentaine d’habitants survit au massacre d’Oradour. Ce sont eux qui ont livré les témoignages sur le déroulement de cette journée sanglante de juin 1944.
Neuf ans plus tard, le procès des auteurs du massacre d’Oradour s’ouvre devant le tribunal militaire de Bordeaux. 21 soldats, dont 64 identifiés, ayant participé au massacre sont jugés. Une condamnation à mort, des peines de travaux forcés de 5 à 12 ans et des peines de prison sont prononcées en fonction de l’implication des soldats.
Devenues propriété de l’État français, les ruines d’Oradour-sur-Glane ont été conservées en l’état. Après la guerre, le général de Gaulle avait décidé qu’elles ne seraient pas reconstruites. Le nouveau village d’Oradour-sur-Glane s’élève aujourd’hui à quelques centaines de mètres des ruines. Le Centre de mémoire, musée-mémorial dédié au souvenir des victimes du massacre se dresse entre l’ancien et le nouvel Oradour.










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