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L'édito de la semaine


Par Rédigé le 29/04/2018 (dernière modification le 29/04/2018)

Ce qui arrive en Arménie nous permet d’espérer. C’est souvent ainsi, l’exemple qui confirme la règle. Depuis quelque temps, on désespérait de voir tous ces hommes forts triturer les constitutions afin de rester farouchement au pouvoir, à n’importe quel prix. Et puis arrive, sans prévenir, le refus arménien.


edito_290418.mp3 Edito 290418.mp3  (1.82 Mo)

Depuis le début de l’année, de nombreuses élections dans le monde donnaient l’impression que ceux qui étaient au pouvoir faisaient curieusement tout pour y rester. Dans la foulée, le président arménien qui ne pouvait plus l’être, ayant épuisé le nombre de mandats autorisés, s’est peut-être dit qu’il y avait là un exemple à suivre. Il s’est dit qu’en changeant la constitution de son pays, il pourrait devenir Premier ministre avec les mêmes pouvoirs que s’il était encore chef de l’Etat. Le calcul n’était pas mauvais, et cela a déjà marché ailleurs, suivez mon regard sur ceux justement qui ne quittent pas la situation arménienne des yeux… Comme de nombreux autres hommes politiques, il avait promis de quitter le pouvoir en temps et en heure. Mais tout un chacun sait que les promesses n’engagent que ceux qui y croient… Encore fallait-il que cela fût accepté par la population et que son bilan fût bon. Ce qui chiffres à l’appui, n’est pas le cas. La situation économique de l’Arménie ne s’est pas améliorée. La pauvreté y a augmenté, liée évidemment à la corruption.

Mais la victoire n’est pas pour autant acquise. Le parti du démissionnaire Serge Sarkissian est toujours au pouvoir et le grand frère russe veille au grain de ses intérêts en Arménie. Aussi est-il important de maintenir une pression certaine pour que les discussions en cours qui vont bientôt se transformer en négociations, aboutissent à un vrai changement qui pourrait venir d’après certains avec l’élection de Nikol Pachinian. Mais celui-ci manque de soutien au Parlement.

A chacun son style et sa poignée de main

En 2003, Dominique de Villepin, alors ministre français des Affaires étrangères, refusait de s’aligner sur la politique extérieure des Etats-Unis, prononçant devant l’assemblée de l’ONU, un discours qui allait devenir historique. Quinze ans plus tard, le président de la République française choisit une autre stratégie avec le président américain Donald Trump. Les médias ont tout d’abord trouvé pertinent de mettre en parallèle tous les points communs entre les deux hommes. Le pire, c’est qu’ils en ont trouvé. Pas sûr que de les afficher et d’exposer une telle complicité entre eux fasse gagner des points au président Macron, puisque de nombreux commentateurs ont tourné en ridicule nombre de photos et de déclarations. Il est certain que cette première visite d’Etat aux Etats-Unis n’aura jamais la portée du discours de 2003.

La poignée de main entre les présidents des deux Corées fut autrement plus intéressante et symbolique. Après avoir effrayé le monde entier avec ses menaces d’attaques nucléaires, Kim Jong-un peut désormais tendre la main à ses anciens ennemis et passer ainsi pour un homme conciliateur et avec lequel il est désormais nécessaire et important de négocier. Et c’est ainsi qu’un petit pays d'une superficie de 120.538 km2 et de 24,9 millions d'habitants en 2015, arrive à traiter avec des puissances étrangères autrement plus importantes que lui. Bien joué!

Les actus vidéos du 23 au 29 avril 2018









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