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Commémoration: Le débarquement et la bataille de Normandie


Par Podcast Journal Rédigé le 04/06/2009 (dernière modification le 04/06/2009)


Conséquences

Commémoration: Le débarquement et la bataille de Normandie
Le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps allemand en Normandie, qualifia la bataille d'"immense bain de sang".

Aux pertes durant les combats, il faut encore ajouter les 1 800 prisonniers de guerre qui ont péri lors des opérations de déminage des plages.

La Normandie a été la région française, avec l'Alsace, la plus durement éprouvée par la Seconde Guerre mondiale. Caen, Saint-Lô, Le Havre, sont des champs de ruines[6]. De nombreux villages ont été rasés. L'âpreté et la durée des combats, l'utilisation massive des bombardements aériens par les Alliés pour déloger les troupes allemandes de leurs positions retranchées et couper les voies de communication vont faire plus de 50 000 victimes civiles normandes, dont 20 000 dans le Calvados, 9 890 en Seine-Maritime, 14 800 dans la Manche, 4 200 dans l'Orne et un peu moins de 3 000 dans l'Eure[7]. Des centaines de milliers de sans-abri ne seront pas relogés avant plusieurs années et la majorité des infrastructures est détruite. Henri Amouroux dans son œuvre La grande histoire des français sous l'occupation, apporte sa vision sur les séquelles de la bataille de Normandie :

"Pour beaucoup de Français, aujourd'hui, les morts de la Libération ont péri dans les maquis, dans les prisons allemandes, dans les camps, dans les rang de la 2e D.B. ou dans ceux de l'armée de De Lattre. Les Français, ceux de Normandie surtout, longtemps sous le feu, lorsqu'ils n'étaient pas pris entre deux feux, n'occupent qu'une modeste place dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Leurs souffrances ont été effacées par les joies de la Libération et par les horreurs des camps. Et l'image de la grasse, de la riante Normandie, l'a toujours emporté sur la réalité de la Normandie assassinée."

Si le cinquantième anniversaire de la bataille de Normandie (1994) avait été l'occasion de rappeler la dureté des combats et les pertes militaires des deux côtés, le soixantième anniversaire (2004) a aussi permis d'évoquer la souffrance des populations civiles, passée sous silence ces dernières décennies, et de donner une image moins héroïque des armées alliées. Ainsi, des études récentes d'historiens ont montré que certains soldats américains se livrèrent à des exactions. Comme toute armée en campagne, il y eut des pillages et des viols, qui sont cependant le fait d'individus isolés, et qui n'ont été ni organisés, ni encouragés par le commandement, lequel a d'ailleurs jugé sévèrement ceux portés à sa connaissance (plusieurs condamnations à mort de soldats prononcées par les tribunaux militaires alliés). La longue et éprouvante bataille dans le bocage provoqua également des troubles de stress post-traumatique et refus de combattre chez des conscrits américains dont c'était, pour la majorité d'entre eux, le baptême du feu. La réalité fut donc assez éloignée de l'image des jeunes hommes idéalistes (ou pragmatiques, selon les cas) luttant pour la démocratie véhiculée par les productions cinématographiques américaines d'après-guerre.
Source: wikipedia

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