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Eurobaromètre sur la crise économique


Par D.R.B. Rédigé le 23/05/2012 (dernière modification le 23/05/2012)

Une majorité d'Européens estime que l'UE doit agir à la fois pour réduire les déficits publics et pour relancer la croissance: 47% des Européens se prononcent pour que l'UE et ses États membres prennent à la fois des mesures de réduction des dépenses publiques et des mesures de relance de l'économie; 25% d'entre eux estiment que la priorité doit être accordée à la relance et 23% à la réduction des dépenses publiques.


Les résultats de l'enquête confirment une tendance déjà constatée: celle qui démontre une polarisation de l'opinion publique. En effet, le nombre de personnes qui n'ont pas d'opinion diminue d'enquête en enquête. L'impact qu'a la crise sur la vie quotidienne des Européens joue certainement un très grand rôle dans cette évolution. Plus les Européens ont une opinion à exprimer, plus l'Union européenne est au cœur des débats.

Alors que le débat actuel entre États membres sur la manière de répondre à la crise se focalise sur l'opportunité ou non d'agir en commun, les Européens estiment à 55%(=) qu'ils se sentiraient mieux protégés par des mesures coordonnées entre États membres pour 38% (+3) qui se prononcent en faveur de mesures individuelles. Sur ces réponses à apporter à la crise, il existe de nettes différences entre la zone euro (61% pour la coordination) et la zone non euro (43%).

S'ils sont pour la solidarité, les Européens estiment très majoritairement que l'aide aux pays en difficulté doit être conditionnée au respect des règles fixées en commun (80%) et en faveur de sanctions (72%) en cas de non respect de celles-ci.

En matière budgétaire, les Européens sont favorables à 65% (-2) à une concertation préalable entre l'Union européenne et les États membres lors de l'élaboration des budgets nationaux.A nouveau les différences zone euro (70%) et zone non euro (56%) sont très significatives.

Toujours dans ce laps de temps de six mois, on note une notoriété grandissante des euro-obligations (ou euro-bonds). Aujourd'hui près d'un Européen sur deux (49%; +7) a entendu parler des euro-obligations, dont 53% dans la zone euro et 42% dans la zone non euro. Il a ensuite été demandé aux 53% des répondants de la zone euro qui ont entendu parler des euro-obligations s'ils y étaient favorables ou non: 66%, (+6) y sont favorables alors que 25% (-8) y sont opposés.

Si une majorité d'Européens, apportent leur soutien à la mise en commun d'une partie de la dette des États membres, leurs analyses divergent quant aux effets qu'elle pourraient produire. Ainsi, pour 66% (=) des Européens, une telle mise en commun bénéficierait surtout aux États membres les plus en difficulté; 64% (+3) d'entre eux considèrent que cela serait nécessaire au nom de la solidarité; 61% (+4) que cela renforcerait la stabilité financière des États membres; 61% (-1) que cela pénaliserait surtout les États membres qui ne sont pas en difficulté; 57 % (+7) que cela permettrait de réduire le coût de la crise.

A propos de la taxe sur les transactions financières (TTF) en faveur de laquelle le Parlement européen s'est prononcé et sur laquelle il votera à nouveau lors de la session de mai à Strasbourg on observe, comme sur les autres questions, un net mouvement d'opinion entre les deux enquêtes: désormais, les Européens sont 66% (+5) à se déclarer en faveur du principe de la création d'une taxe sur les transactions financières, dont 73% en zone euro et 53% en zone non euro, soit une différence de 20 points de pourcentage.Ce sont les pays parmi les plus touchés par la crise (Grèce, Chypre, Italie, Portugal, Espagne) qui apportent le soutien le plus massif à une telle taxe.

La connaissance des agences de notations de crédit (ANC) est également en hausse: la note de 13 pays ayant été dégradée par les ANC ces six derniers mois, c'est sans surprise que l'on apprend que 61% (+11) des Européens en ont entendu parler. Alors qu'est évoquée l'hypothèse de la création d'une ANC européenne indépendante permettant de contrebalancer le pouvoir des agences existantes, 67% (+2) des répondants y sont favorables. Enfin, 54% des Européens considèrent que, en situation de crise profonde, les ANC ne devraient pas noter les États membres aidés par d'autres États membres de l'UE.

En vidéo, le soutien aux petites et moyennes entreprises, la rencontre des députés et de la fille de la militante ukrainienne emprisonnée et des nouvelles d'un projet pilote pour des financements rapides.








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