Podcast Journal, l'information internationale diffusée en podcast
Podcast Journal
Média d'information international diffusé en podcast 🎙️
Facebook
Twitter
Instagram
Newsletter
 

L’avenir en bleu?


Par Rédigé le 30/05/2018 (dernière modification le 29/05/2018)

Après l’énergie verte et l’économie verte, on parle de plus en plus de l’énergie bleue, de l’économie bleue, et même des zones dites bleues, ces territoires où l’espérance de vie en bonne santé y est plus longue qu’ailleurs. Petit tour de ces quelques démarches en bleu...


Démonstrateur hydrolienne Sabella D10 à Brest. Photo (c) G. Mannaerts
Démonstrateur hydrolienne Sabella D10 à Brest. Photo (c) G. Mannaerts
avenir_bleu.mp3 Avenir bleu.mp3  (122.24 Ko)

Concept créé par l’entrepreneur belge Gunter Pauli, l’économie bleue est un modèle de production qui veut se suffire aux besoins de bases des femmes et des hommes, en valorisant les ressources locales. Inspiré du biomimétisme et de l’économie circulaire, chaque déchet doit pouvoir être valorisé.
La fondation ZERI de Gunter Pauli travaille avec des chercheurs et soutient des projets comme, par exemple, en France la culture de champignons à partir de marc de café.

Face à une économie verte qui mène à consommer des produits biologiques, qui peuvent venir de loin, souvent réservés à un public aisé, le modèle propose de consommer des produits accessibles, plus écologiques dans une démarche locale de développement économique. Actuellement cette économie représenterait 3 millions d’emplois dans le monde.

L’énergie bleue de son côté consiste à utiliser les courants marins comme source d’énergie renouvelable à travers des hydroliennes. Cette énergie renouvelable est exploitable dans de nombreux endroits dans le monde particulièrement proche des côtes. Les hydroliennes ont l’avantage de restituer proportionnellement plus d’énergie que les éoliennes.

Il serait aussi possible de produire de l’énergie dite osmotique. Le principe technique est de jouer sur le phénomène d’osmose avec l’eau douce fluviale qui se mélange à l'eau salée de la mer. À travers un condensateur particulier cela permettrait de stocker et restituer de l’énergie rapidement et avec des centrales électriques installées proches des estuaires dans le futur, des quantités colossales d’énergie pourraient être produites.

Enfin les zones bleues. En fait, ces dernières ne sont pas un concept mais plus un état de fait que l'on a nommé de la sorte. Comme déjà évoqué, ces quelques territoires isolés aux quatre coins du monde abritent des femmes, mais aussi des hommes, qui peuvent espérer, plus qu’ailleurs, dépasser 100 ans. Des points communs caractérisent ces lieux de vie.

Leurs habitants vivent dans des villes et villages isolés, souvent des zones vallonnées, obligeant la population à un effort physique quotidien dès le plus jeune âge. On y travaille de façon traditionnelle, longtemps, même après 70 ans. On y consomme de la nourriture locale, cuisinée sur place, loin des habitudes de consommation de produits transformés. Ce sont des cultures de communautés solidaires où l’esprit familial est fort. Chacun vie sobrement auprès de ses proches. L’interaction entre les générations y est très importante. Éloigné des tumultes du monde dit moderne et dans un respect général, le quotidien se déroule souvent loin du stress. La population jouit plutôt d’une bonne santé sur ces territoires. 

Chacun peut voir facilement dans ces points communs les solutions d’une espérance de vie plus longue et plus sereine. Mais ces zones bleues représentent un patrimoine qui est potentiellement menacé par la curiosité et le tourisme.










ÉDITORIAL | POLITIQUE ET SOCIÉTÉ | ÉCONOMIE | NATURE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE | ART ET CULTURE | ÉDUCATION | SCIENCE ET HIGH-TECH | SANTÉ ET MÉDECINE | GASTRONOMIE | VIE QUOTIDIENNE | CÉLÉBRITÉS, MODE ET LIFESTYLE | SPORT | AUTO, MOTO, BATEAU, AVION | JEUNES | INSOLITE ET FAITS DIVERS | VOYAGES ET TOURISME | HUMOUR