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Les femmes sont-elles vraiment moins compétitrices que les hommes ?


Par Le Podcast Journal Rédigé le 20/09/2021 (dernière modification le 20/09/2021)

Un article de Sylvain Max - Psychologue social, professeur associé, Burgundy School of Business et François Cochard - Professeur des Universités, Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC). Un article repris du site THE CONVERSATION.


Un stéréotype peut avoir un effet réel, notamment lorsque l’individu craint de le confirmer…
Un stéréotype peut avoir un effet réel, notamment lorsque l’individu craint de le confirmer…


« L’économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre des fins et des moyens rares susceptibles d’être utilisés différemment ». C’est ainsi que l’économiste anglais Lionel Robbins de la London School of Economics caractérisait l’objet de la science économique dans un célèbre texte de 1932. Même si certaines expériences s’avèrent relativement anciennes, à l’instar des questionnements sur le risque, l’économie dite « comportementale » reste pourtant un champ disciplinaire assez récent. Cela peut sembler paradoxal au regard de cette définition canonique. Elle a néanmoins trouvé sa consécration avec en particulier le « Nobel » d’économie reçu par Daniel Kahneman et Vernon Smith en 2002.

Daniel Kahneman était psychologue social avant d’être reconnu comme économiste. C’est ainsi presque naturellement que ce quatrième épisode fait dialoguer un psychologue social, Sylvain Max (Burgundy School of Business), et un économiste, François Cochard (Université de Bourgogne Franche-Comté). Ils parlent de ce qui rapproche mais aussi de ce qui différencie leurs disciplines académiques autour de la question des inégalités de genre.

Comment expliquer que sur plus de 200 chefs d’État, seuls 21 soient de sexe féminin ? Comment expliquer de manière plus générale la faible présence des femmes aux postes à responsabilités ? Une expérience suggère que leurs homologues masculins seraient plus à l’aise dès qu’il s’agit d’entrer en compétition. Cela peut avoir trait à une surconfiance en soi née de stéréotypes sociaux. Une autre montre, avec davantage de finesse, que l’appétence pour la compétition dépend aussi de si son objet est étiqueté masculin ou féminin. Le type de compétition n’est pas non plus neutre, les femmes semblant plus à l’aise lorsqu’il faut la jouer en équipe.

Au total, le phénomène s’avère source d’inefficacité : de mauvais compétiteurs entrent en lice quand de meilleurs se désengagent. Comme l’expliquent les deux chercheurs invités, cela soulève un certain nombre de questions, non sans implication pour les politiques économiques.








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