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Manifestations d’enseignants et d’élèves en Guinée


Par Rédigé le 14/11/2018 (dernière modification le 14/11/2018)

A l’appel du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), les enseignants étaient ce lundi 12 novembre devant les Directions communales et préfectorales de l'éducation en Guinée.


Sit-in des enseignants devant la DCE de Dixinn à Donka (c) Boubacar Barry
Sit-in des enseignants devant la DCE de Dixinn à Donka (c) Boubacar Barry
rec001_2.mp3 Manifestations.mp3  (514.11 Ko)

Ils dénoncent “le gel des salaires, les arrestations arbitraires, les intimidations et menaces de certains syndicalistes, les mutations autoritaires, l'ingérence de l’État dans les affaires syndicales”.

Le SLECG, à l’origine de la grève générale et illimitée, relancée depuis l’ouverture des classes, le 3 octobre 2018, réclame 8.000.000 francs guinéens comme salaire de base par enseignant.

Les sit-in des sections du SLECG ont eu lieu dans le calme dans plusieurs endroits à l’intérieur du pays. Mais empêchés par les forces de sécurité à Conakry, et à coup de gaz dans d’autres endroits comme à Matoto et Kaloum.

A Matam et Dixin, les forces de sécurité qui ont investis les lieux très tôt le matin ont empêché sans usage de gaz les enseignants à tenir leurs sit-in. “ Le commandant Balla Samoura nous a dit que le sit-in est interdit”, témoigne Moustapha Soumah secrétaire général adjoint du SLECG dans la commune de Dixinn.

Les enseignants arborent des papiers sur lesquels on pouvait lire: “A bas l'intimidation, à bas l'ingérence des autorités dans les affaires syndicales. Le gèle de salaire est illégal!..", scandaient-t-ils à Dixinn.

“sur toute l’étendue du territoire national, le mot d’ordre de sit-in a été observé. Dans toutes les préfectures, communes rurales et urbaines, les sit-in ont été observés”, se félicite Oumar Tounkara, secrétaire général adjoint du SLECG.

Par ailleurs, au centre ville de Kaloum et à Lansana, des élèves sont descendus dans les rues pour demander le retour des enseignants titulaires dans les salles de classe, en scandant des propos hostiles au chef de l’État. A rappeler que depuis le début de cette crise, plusieurs enseignants titulaires ont été remplacés par des contractuels.










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