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PMU: après une croissance au galop, une activité au petit trot…


Par Rédigé le 09/01/2014 (dernière modification le 09/01/2014)

2013 marque un tournant significatif dans l’histoire du PMU. Alors que ce dernier affiche une forte croissance depuis plusieurs décennies, l’année qui vient de s’achever enregistre quant à elle un net repli avec une croissance de 0,6% à 2,5 milliards d’euros pour le groupe qui réunit 50 sociétés de courses.


Passage de la caravane du Tour de France 2013. Photo (c) Lionel Allorge
Passage de la caravane du Tour de France 2013. Photo (c) Lionel Allorge
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Selon Philippe Germond, PDG du PMU, l’environnement économique difficile et la hausse du chômage seraient les premières causes qui justifieraient la perte importante de CA. Les autres facteurs seraient ensuite l’annulation de trois Quinté en 2013 par rapport à 2012 et l’absence de quatre autres. La concurrence de La Française des Jeux n’est pas non plus étrangère à cette situation.

Les secteurs les plus touchés

Après une hausse historique des enjeux de 7,3% en 2011 (la barre des 10 milliards avait été alors dépassée), 2012 avait laissé entrevoir les premiers effets de la crise avec une croissance tombée à seulement 2,3%.
La baisse des enjeux atteindrait 0,9 %, soit plus de 10 milliards d'euros. Les paris hippiques sont les plus touchés. Les enjeux hippiques sur Internet et dans les points de vente chutent en effet de 1,8% à plus de 9 milliards d'euros. C’est surtout dans l’Hexagone que la perte est la plus importante (5,2% soit presque 9 milliards).

Tout n'est pas gris

Mais le PMU a de quoi se réjouir. Car même si le groupe ressent les remous de la conjoncture, il est loin de craindre pour son futur et certains secteurs se portent plutôt bien, laissant même présager de fortes croissances à venir. Tout d’abord, l’activité sur Internet (paris hippiques et sportifs, poker), qui de façon globale, augmente de 3,6% à 1,712 milliards d’euros. Mais aussi le montant des paris à l’étranger sur les courses hippiques françaises en hausse de 93,6 % à 638,3 millions d'euros. Le groupe constate en effet des croissances mirobolantes hors frontières: 200 % de hausse pour l’Allemagne, 61% pour la Belgique, 11% pour la Suisse, et 306% pour l'Afrique du Sud, pourtant à l’opposé géographique.
En ce qui concerne les paris hippiques en ligne, même s’ils ont baissé de 3%, le PMU reste néanmoins leader avec 84% de part de marché en France.
L’avenir du groupe peut également compter sur les paris sportifs du secteur football qui progressent de 22,4 % à 199 millions d'euros, offrant au PMU la deuxième place sur le podium (25 % de PDM).
Même si de façon globale le poker en ligne connaît une forte décroissance, le PMU se positionne à la 3e place avec une hausse de 10% à 569,9 millions d'euros.
Matignon peut sourire. En 2013, c’est près d'un milliard d'euros qui a été versé dans les caisses de l’État par le biais des prélèvements sur les jeux.










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