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Tribune: La rue ne croit plus aux paroles de ses dirigeants - 1

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Par Pr. Omar Chaalal Rédigé le 01/07/2016 (dernière modification le 30/06/2016)

L'histoire se répète. En 1992, une fuite, puis l'annulation du baccalauréat, avait conduit au départ du ministre de l'époque Ali Ben Mohamed. L'éducation est une chose sérieuse, il ne faut pas la laisser entre les mains des civils twitte un internaute. Les jeunes internautes ont compris que l'exercice de l'autorité ne se limite pas à poser des interdits mais à faire comprendre et à faire admettre les raison du bienfondé. Ils rappent et pensent que l'autorité d'un gouvernement ne se mesure pas par au nombre de policiers dans les rues. Elle se mesure par l'application des lois.


Les citoyens lambda chantent toujours le refrain de la révolution. Ils vivent dans des lieux spéciaux loin des mensonges et ne s'intéressent plus à la politique qui ne les nourrit plus. Ils occupent la vallée de la Zaouïa, la vallée de Bouzegza, le sommet de Bab el-Bekkouch, les hauteurs de Lala Khadîdja et le Kef Sidi Yahia de Sidi Medjahed. Ces lieux étaient le fief des combattants pour la dignité. Les maitres de français de Benghebrit connaissent bien le courage des habitants de ces régions. Les habitants de ces lieux sont corrects et respectent la loi. Les réseaux sociaux glorifient leurs principes. J'informe Benghebrit que la Zaouïa est un douar dans l'Aurès non loin des monts Zalato. A ne pas confondre avec la zaouïa taiwanaise de Khlililou.

Loin de ces lieux, le tableau est noir. La rue ne croit plus aux paroles de ses dirigeants. L'individualisme est maitre et le politique devient ridicule. Rien n'est plus comme avant. L'autorité a perdu ses valeurs. La justice est absente quand l'argent est maitre absolu sur le terrain. L'argent sale dicte la loi et veut le pouvoir. Le plus riche est le plus fort. Les honnêtes risquent les barreaux quand ils ouvrent leurs becs pour dénoncer l'anormal. Les amis de l'homme d'affaires français "Dédé la Sardine", spécialiste des affaires offshores contrôlent le marché de la sardine. Les farfelus et les corrompus font du tourisme dans les zaouïas taiwanaises pour délaver leurs péchés. Le citoyen est déboussolé, il ne sait plus distinguer le juste du faux. Sa confusion est totale et ne sait plus à quel saint se vouer. Le pays des braves est en danger. Ce n'est plus l'Algérie de nos rêves.









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