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Les mirages de la croissance verte


Par Rédigé le 11/02/2018 (dernière modification le 10/02/2018)

En décembre 2017, deux ans après la COP 21, Emmanuel Macron organisait le One Planet Summit, afin qu’au niveau international les acteurs publics et privés trouvent des solutions de financements pour lutter contre le réchauffement climatique. Au sortir, il semble que cette dynamique ne permette pas d’impulser une réelle transition écologique.


Illustration. Image du domaine public.
Illustration. Image du domaine public.
mirage_climat.mp3 Mirage climat.mp3  (190.07 Ko)

Pourtant le président français a montré à travers l’organisation de l’événement une vraie volonté, avec de nombreux États, entreprises et organisations internationales, de faire bouger les lignes et de marquer les esprits. Malgré tout, le bilan de la démarche du One Planet Summit reste faible. Il propose des dispositifs déjà existants ou recyclés, un simple verdissement de certains secteurs privés, ainsi que peu d’engagements des États, particulièrement en termes de réglementation et de fiscalité.

De plus, l’horizon souhaité de construire un avenir où énergies renouvelables et nouvelles technologies permettraient de créer une vraie transition énergétique se heurte au besoin, important pour cela, de métaux rares très polluants. Ils sont actuellement nécessaires pour fabriquer les panneaux solaires, les éoliennes, les voitures électriques, les smartphones ou les ordinateurs. Enfin les enjeux écologiques pour l’homme ne s’arrêtent pas qu’au réchauffement climatique et aux minerais rares. Plus de facteurs de pollution sont à traiter, les pesticides, les perturbateurs endocriniens ainsi que l’utilisation de bien d’autres produits toxiques du quotidien, sans oublier les pollutions sonores et lumineuses.

Alors, quelles solutions pour construire un avenir écologiquement viable pour l’homme?
D’une façon générale au-delà d’un simple verdissement illusoire de la croissance, ce sont nos modes de production et de consommation qu’il semble devoir changer dans le fond. Concrètement, nos sociétés gagneraient à tendre à mieux gérer les matières premières, en faisant le choix des économies d’énergie et de l’efficacité énergétique comme priorité, ainsi que développer plus le recyclage et la recherche.
Il serait sûrement pertinent de cultiver des solutions liées à l’économie circulaire, à l’innovation frugale et pourquoi pas à l’économie du don.
Pour lutter contre l’obsolescence programmée, on comprend vite l’importance de généraliser le principe de réparation des produits en créant de nouvelles règles et de nouveaux standards adaptés à la transition. Cette démarche susciterait le développement de plus de magasins de réparation de proximité.

Pour finir nos sociétés doivent réellement prendre conscience des risques majeurs pour l’environnement de continuer à développer à long terme l’énergie nucléaire. Qui plus est, cette dernière a un impact carbone au-dessus de n’importe quelle énergie renouvelable et un coût réel bien supérieur à ce qui est présenté régulièrement.










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