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Edito: Ecoutez un regard décalé


Par Rédigé le 04/11/2011 (dernière modification le 04/11/2011)

La Slovaquie continue à se sentir peu concernée par la tourmente qui secoue actuellement l'euro. On se souvient que dans un premier temps, le Parlement slovaque avait refusé de soutenir le FESF, Fonds européen de stabilité financière, pour revenir ensuite, après maintes négociations politiques, sur ses premières positions.


Edito: Ecoutez un regard décalé
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Aujourd'hui, c'est le Premier ministre slovaque sortant, Iveta Radičová qui a négocié une exemption de son pays pour le renforcement de l'aide financière à la Grèce lors de sommet de la zone euro du 26 octobre. Tout en sachant que cette absence de participation devra être rééquilibrée par une contribution supplémentaire à d'autres programmes de la zone euro, comme l'a d'ailleurs précisé le ministre slovaque des Finances. On est donc en droit de se demander l'intérêt de telles négociations. Puisque cela semble vouloir revenir à zéro. Qui y gagne et quoi? C'est vraiment le retour, comme on a pu le lire dans différents éditoriaux de la presse internationale, de la politique dans l'économie. Il était temps. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la première avait décidément trop laissé d'espace à la seconde. Il faut malheureusement une crise économique pour s'en apercevoir ou du moins pour en contrebalancer les effets pervers. Pourtant, cela ne veut pas dire que nos dirigeants européens soient à la hauteur du défi économique et financier. Pour l'instant, on a même le sentiment contraire. Seules les rivalités politiques émergent. Ainsi la Pologne qui préside l'Union européenne et tous ceux qui ne sont pas dans la zone euro, se voient-ils refuser l'accès aux réunions. Ce qui semble une grave erreur, car si certains comme la Grande-Bretagne ne sont pas a priori intéressés à y entrer, ce n'est pas le cas des pays d'Europe centrale. Même s'il est vrai qu'ils semblent de moins en moins pressés et de plus en plus dans l'expectative. Cependant, il semble là aussi évident que même si des pays n'ont pas encore adopté la monnaie unique, leur économie soit irrémédiablement liée à ceux qui la détiennent. Dans le système mondialisé qui est le nôtre aujourd'hui, c'est une évidence.

Non coupable! C'est ce qu'a décidé de plaider l'ancien Premier ministre croate, Ivo Sanader. Accusé de corruption présumée, mais surtout d'être un "profiteur de guerre" dans ce retentissant procès. A un mois des prochaines élections législatives prévues le 4 décembre, l'ancien chef du gouvernement de la Croatie entre 2003 et 2009 encourt une peine maximale de dix ans d'emprisonnement. Surtout, cette première accusation est suivie par quatre autres enquêtes dont une sur l'éventuel financement illégal du parti au pouvoir qu'il a aussi dirigé dans les années 2000. Avant de s'enfuir en Autriche d'où il a été extradé l'an dernier. Ces différentes opérations mains blanches s'inscrivent dans la lutte que mène la Croatie contre la corruption, afin de répondre au mieux aux critères d'adhésion à l'Union européenne en juillet 2013. Jadranka Kosor, actuel Premier ministre, qui a déjà manifesté sa volonté de lutter contre la corruption dans son pays, ne serait pas concernée par cette enquête.


Les Bulgares ont élu leur nouveau président de la République. Bien que membre de l'Union européenne, la Bulgarie a quand même dû accepter que ces élections soient placées, non pas sous l’œil de Moscou, mais sous celui de Bruxelles, afin d’éviter la corruption. En effet, des voix auraient été achetées auprès de certains électeurs. La communauté rom est mise en cause mais pas seulement elle. Citoyens les plus pauvres de l'Union européenne, nombre de Bulgares n'auraient pas hésité à négocier leurs voix. Le résultat de ces élections conforte le parti conservateur au pouvoir ainsi que le Premier ministre sortant. Une de ses premières missions sera de renvoyer les ambassadeurs issus du régime communiste qui sont encore en poste. Depuis en effet plus de 20 ans, des ambassadeurs communistes sont passés sans coup férir au système capitaliste. Sont-ce les mêmes raisons qui expliqueraient la collaboration des services secrets polonais et lituaniens avec leurs homologues biélorusses dans l'arrestation d'un opposant politique à Loukachenko. Vieux réflexe ou erreur de casting?









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