Quelle image cela donne-t-il à nos jeunes passionné(e)s de football et heureux(ses) de cette victoire ? Que la fête dégénère toujours ? Que l’on ne peut s’amuser sans violence ?
Cette brutalité gratuite nous rappelle une réalité plus insidieuse : la petite délinquance, qui ronge aussi le quotidien de nos villes, grandes et petites.
Les images de vitrines brisées, de mobilier urbain saccagé et d'affrontements avec les forces de l'ordre, que l'on observe parfois en marge des célébrations sportives, ne sont pas de simples "incidents isolés". Elles sont le symptôme d'un mal plus profond, celui d'une perte de repères chez une frange de la jeunesse dont les modèles n’en sont pas. Ce phénomène n'est pas l'apanage des grandes métropoles ; il s'infiltre insidieusement dans nos petites villes et nos zones rurales, là où l'on pensait être à l'abri.
Cambriolages, vols, dégradations de biens publics ou privés, incivilités récurrentes... Ces actes de petite délinquance, bien que moins spectaculaires que les émeutes urbaines, n'en sont pas moins destructeurs. Ils sapent la qualité de vie, créent un climat d'insécurité et de méfiance, et usent la patience des habitants. Les commerçants, les élus locaux et les forces de l'ordre, souvent en sous-effectif, se sentent parfois démunis face à cette érosion progressive du vivre-ensemble.
Comment expliquer cette convergence entre les violences en marge d'un événement national et la délinquance locale ? Peut-être par un même terreau de frustration, d'ennui ou de manque de perspectives pour certains jeunes. Le sentiment de n'avoir rien à perdre, ou de pouvoir agir en toute impunité au sein d'un groupe, se retrouve malheureusement dans les deux cas.
Il est urgent de ne pas détourner le regard. La réponse ne doit pas être uniquement sécuritaire, même si le maintien de l'ordre est essentiel. Elle doit aussi être sociale et éducative. Il faut renforcer la prévention, l'accompagnement des jeunes en difficulté, proposer des activités et des perspectives, et recréer du lien dans des communautés parfois fracturées.
La victoire d'une équipe de football devrait être synonyme de rassemblement, de fierté partagée. Quand elle devient le prétexte à la violence, c'est toute notre société qui est interpellée. Les problèmes de petite délinquance dans nos villes, loin d'être anecdotiques, en sont le rappel quotidien. Il est temps d'agir collectivement pour retrouver la sérénité et la cohésion, partout sur nos territoires.
Cette brutalité gratuite nous rappelle une réalité plus insidieuse : la petite délinquance, qui ronge aussi le quotidien de nos villes, grandes et petites.
Les images de vitrines brisées, de mobilier urbain saccagé et d'affrontements avec les forces de l'ordre, que l'on observe parfois en marge des célébrations sportives, ne sont pas de simples "incidents isolés". Elles sont le symptôme d'un mal plus profond, celui d'une perte de repères chez une frange de la jeunesse dont les modèles n’en sont pas. Ce phénomène n'est pas l'apanage des grandes métropoles ; il s'infiltre insidieusement dans nos petites villes et nos zones rurales, là où l'on pensait être à l'abri.
Cambriolages, vols, dégradations de biens publics ou privés, incivilités récurrentes... Ces actes de petite délinquance, bien que moins spectaculaires que les émeutes urbaines, n'en sont pas moins destructeurs. Ils sapent la qualité de vie, créent un climat d'insécurité et de méfiance, et usent la patience des habitants. Les commerçants, les élus locaux et les forces de l'ordre, souvent en sous-effectif, se sentent parfois démunis face à cette érosion progressive du vivre-ensemble.
Comment expliquer cette convergence entre les violences en marge d'un événement national et la délinquance locale ? Peut-être par un même terreau de frustration, d'ennui ou de manque de perspectives pour certains jeunes. Le sentiment de n'avoir rien à perdre, ou de pouvoir agir en toute impunité au sein d'un groupe, se retrouve malheureusement dans les deux cas.
Il est urgent de ne pas détourner le regard. La réponse ne doit pas être uniquement sécuritaire, même si le maintien de l'ordre est essentiel. Elle doit aussi être sociale et éducative. Il faut renforcer la prévention, l'accompagnement des jeunes en difficulté, proposer des activités et des perspectives, et recréer du lien dans des communautés parfois fracturées.
La victoire d'une équipe de football devrait être synonyme de rassemblement, de fierté partagée. Quand elle devient le prétexte à la violence, c'est toute notre société qui est interpellée. Les problèmes de petite délinquance dans nos villes, loin d'être anecdotiques, en sont le rappel quotidien. Il est temps d'agir collectivement pour retrouver la sérénité et la cohésion, partout sur nos territoires.