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Une bourse aux livres contre la précarité


Par Ophélie Duriez Rédigé le 24/07/2019 (dernière modification le 13/11/2019)

C'est à l'occasion de la bourse aux livres qui a eu lieu du 10 au 16 juin à Aire sur la Lys, que nous avons découvert l'association "Pour une terre plus humaine" et les combats qu'elle mène.


"Les bourse aux livres organisée quatre fois dans l'année dans les villes d'Arras, Aire sur la lys, Béthune et Lens constitue l'activité principale de l'association". Chapelle Saint-Jacques, Aire sur la lys (c) Ophélie Duriez
"Les bourse aux livres organisée quatre fois dans l'année dans les villes d'Arras, Aire sur la lys, Béthune et Lens constitue l'activité principale de l'association". Chapelle Saint-Jacques, Aire sur la lys (c) Ophélie Duriez
C'est en 1969 que cette association a vu le jour. Un certain Ferdinand Ditte, ingénieur des mines à cette époque et de passage en Inde, fut frappé par la pauvreté et la misère qui y régnaient. De retour en France il décide donc de créer "Pour une terre plus humaine", mais c'est suite à la rencontre d'un confrère indien, faisant partie de Saint Vincent de Paul, que l'association prendra un véritable tournant.

Tout deux voueront le reste de leur existence à améliorer le quotidien des habitants des quartiers pauvres, notamment dans le sud de l'Inde et dans une zone appelée le Jharkhand. Là-bas ils ont mené divers projets, comme l'irrigation des terres, la création d'écoles, de bibliothèques ; mais aussi de centres de soin avec l'aide d'une sœur française de la mission étrangère, Sr Marie Denise, rencontrée sur place. Aujourd'hui l'association finance, grâce à la bourse aux livres, un centre de santé à Tallapalem, le salaire d'un médecin, d'une sœur de formation infirmière et trois travailleurs sociaux.
http://www.terre-plus-humaine.fr/histo.pdf ://

Le sida, le fléau de l'Inde

Depuis des années, une épidémie de sida ravage l'Inde. Les associations tels que "Pour une terre plus humaine" ont joué un rôle essentiel dans la sensibilisation des quartiers les plus pauvres. Près de 20% des femmes n'avaient pas connaissance du sida. "Le gouvernement indien a été très long à réagir sous-prétexte que dans la culture hindouiste les gens sont très fidèles ; les hommes ne vont soit disant pas voir les femmes à droite à gauche" nous informe l'actuel Président de l'association Jean Capelle.

Tout a été donc mis en place pour lutter contre ce fléau. Du lundi au vendredi le médecin et l'infirmière font le tour de 33 villages et 18 quartiers de Kavali. Les travailleurs sociaux quant à eux sont chargés d'informer, ils montrent à la population les premiers symptômes et tentent de convaincre les malades de se faire soigner.

L'art du kalamkari*

"Tradition datant de plusieurs millénaires, ce sont des peintures en partie végétales, réalisées sur des toiles en coton." (c) Ophélie Duriez
"Tradition datant de plusieurs millénaires, ce sont des peintures en partie végétales, réalisées sur des toiles en coton." (c) Ophélie Duriez
L'un des objectifs principaux de Ferdinand Ditte était avant tout d'améliorer la condition des femmes isolées, en leur offrant un travail. Pour cela un accord a été passé, un emploi leur est fourni dans un centre de production de kalamkari, si en échange elles envoient leur enfant à l'école. Aujourd'hui elles sont une cinquantaine.

Mais alors qu'est-ce que le kalamkari ? Tradition datant de plusieurs millénaires, ce sont des peintures en partie végétales, réalisées sur des toiles en coton. Les motifs les plus récurrents sont les arbres de vie, les scènes de vie paysannes et de la mythologie hindouiste. La fabrication d'un kalamkari nécessite au moins un mois de travail.

Pour en savoir plus...

Les bourses aux livres organisées quatre fois dans l'année dans les villes d'Arras, Aire sur la lys, Béthune et Lens constituent l'activité principale de l'association. Grâce à l'argent récolté, les membres s'engagent à verser "1.100 euros par mois" et "de les aider quand ils ont des rénovations à faire" précise encore Jean Capelle.

Autrefois leur revenu provenait de la vente de kalamkaris*, exposés un peu partout dans le Pas de Calais, mais fort de leur succès les livres ont pris la relève. Il s'agit de dons, aucun livre n'est acheté pour le revendre ensuite. Il y en a absolument pour tous les goûts, du roman policier au livre de jardinage en passant par les grands noms de la littérature, impossible donc de repartir les mains vides.
http://www.terre-plus-humaine.fr/tph_actu_agenda.html ://
7__article_putph_1_.m4a 7._Article_PUTPH[1].m4a  (3.16 Mo)










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