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Contre le monopole des GAFAM, le logiciel libre


Par PR Rédigé le 24/07/2018 (dernière modification le 23/07/2018)

Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft sont souvent épinglés pour leur utilisation de nos données personnelles ou encore sur les bénéfices énormes qu'ils font dans les pays sans y reverser d'impôts. Difficile pourtant de lutter contre leur omniprésence sur le web et dans le monde de l'informatique. L'utilisation de logiciels libres apparaît peu à peu comme leur meilleure alternative.


Une façon de se réapproprier nos outils

Code source de programme. Image du domaine public.
Code source de programme. Image du domaine public.
le_logiciel_libre.mp3 Logiciel libre.mp3  (2.2 Mo)

La plupart des logiciels que nous utilisons au quotidien (Microsoft Word, Windows, Google Chrome) sont des logiciels propriétaires: leur code est tenu secret, il est interdit de les partager et on ne peut pas les modifier.

Par opposition, un logiciel libre offre plusieurs libertés: la liberté d'utiliser le logiciel quelque soit l'usage, la liberté d'avoir accès au code du programme et de le modifier pour l'adapter à ses besoins, la liberté de redistribuer des copies (donc de le partager), la liberté de modifier le programme pour l'améliorer et de diffuser le nouveau logiciel au public.

"Par ces libertés, les logiciels permettent aux utilisateurs d’avoir confiance en leurs outils et d’en avoir une maîtrise. Sans ces libertés, on ne connait pas les rouages de la machine". Étienne Gonnu est membre d'April, une association qui vise à promouvoir le logiciel libre. Pour lui, l'enjeu est politique: "On lutte contre la centralisation des pouvoirs".


Plus de transparence pour plus de sécurité

"Avec un logiciel propriétaire, mes usages vont être conditionnés par les intérêts de la personne qui a développé le logiciel. Il y a un intérêt économique derrière". On sait par exemple qu'il existe des cas d'obsolescence programmée dans les logiciels. Apple reconnaissait récemment avoir introduit des mises à jour qui réduisent les capacités de leurs iPhone. Ils prétextaient pour cela vouloir "compenser le vieillissement de la batterie". Dans un logiciel libre, ce genre de procédé serait impossible car n'importe qui pourrait le voir et proposer une version corrigée. "Même sans être informaticien, on a un intérêt à ce que les logiciels soient libres. Comme tout le monde a un droit de regard, les entreprises sont plus frileuses à mettre des choses malveillantes dans leurs logiciels".

Plus il y a d'observateurs, plus on peut être rassurés. Il en est de même pour la protection des données personnelles. "Nos données ne sont pas intrinsèquement mieux protégées avec le logiciel libre, mais comme il y a plus de transparence, il y a plus de sécurité".

Utiliser des logiciels libres et en parler est une façon de participer à leur développement. Le site de Framasoft recense les alternatives libres des logiciels les plus utilisés.










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