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Les enfants de la rue et la toxicomanie


Par Rédigé le 05/08/2017 (dernière modification le 03/08/2017)

En visitant différents pays d’Afrique et d’Amérique latine, on est frappé par le nombre phénoménal d’enfants qui vivent dans les rues. Quelles conséquences?


Illustration. Image du domaine public
Illustration. Image du domaine public
toxicomanie_enfants.mp3 Toxicomanie enfants.mp3  (1.07 Mo)

Une méta-analyse de l’Université de l’Indiana, basée sur 50 études sur la toxicomanie, conclut à une consommation de drogues, régulière et élevée chez les enfants de la rue de 22 pays pauvres. Ceci constitue un drame humain et social, et un fardeau pour les pays concernés. Il s’agit là d’une urgence de santé mondiale pour le présent et l’avenir, s’agissant de plusieurs millions d’enfants.
Le professeur Paula Braitstein de l’Indiana University School of Medicine déclare dans cette étude: "Ces enfants sont souvent mal nourris, ont de graves problèmes de santé et n’ont pas accès à l’éducation. C’est un énorme problème de santé publique, en termes de besoins futurs, en soins de santé et d’intégration sociale". Cette étude fait ressortir que la prévalence de l’usage des drogues peut atteindre 92%! Mais celle-ci varie sensiblement, ainsi que la durée de la toxicomanie. À titre d’exemple, la prévalence de la toxicomanie à vie est de 14% au Nigeria et 74% au Kenya. Elle est de 40% au Brésil, et de 92% au Honduras, de 48% en Thaïlande et de 81% en Inde.

Les substances les plus utilisées par les enfants de la rue sont la colle, l’acétone, l’essence, le diluant pour peinture, suivies par le tabac, l’alcool et le cannabis. Ainsi, ces enfants consomment essentiellement des produits chimiques inhalables, car moins coûteux et faciles à obtenir, et qui ont des effets graves comme des troubles cognitifs et neurologiques, une dépendance psychologique et physique, des troubles de développement et parfois la mort subite.
La méta-analyse aboutit chez les enfants des rues à une prévalence de 47% de l’inhalation de substances chimiques, 44% du tabagisme, 41% de la consommation d’alcool, 31% du cannabis et 7% de la cocaïne.

D’un autre côté, l’étude fait ressortir le lien qui existe entre l’usage des drogues et les relations sexuelles. Que ce soient les filles ou les garçons, ils parviennent à se procurer les substances nocives en échange de relations sexuelles accompagnées de tous les risques de maladies transmissibles. Ce fléau social planétaire mérite une prise de conscience générale et des actions de prévention efficaces sur le terrain.









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